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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

PENSER UN MONDE NOUVEAU

Avec Edgar MORIN comme guide...

Citation :

"Je suis parti de l’idée que tout est à réformer et que toutes les réformes sont solidaires. Je suis obligé de le penser puisqu’une révolution radicale comme celle de l’URSS ou même de Mao, qui ont pensé liquider totalement un système capitaliste et bourgeois, une structure sociale, économique et étatique, n’ont finalement pas réussi à le faire. Ils ont provoqué à long terme la victoire de l’ennemi qu’ils pensaient avoir liquidé : c’est-à-dire un système capitaliste pire que celui de 1917 et le retour de la religion triomphale en Russie et, en Chine, la victoire du capitalisme lié à l’esclavagisme d’Etat.
Ce que vous dites accentue le pessimisme puisqu’on constate un vide de la pensée. Aucune force politique à la veille de 2012 n’est porteuse de cette complexité.

Dans chaque domaine, il existe des exemples positifs, marginaux peut-être même… Mais toutes les grandes réformes et les révolutions ont débuté par ces expériences marginales.

Mais ce qui n’est pas pessimiste, c’est que je lie l’espérance à la désespérance. Plus les choses s’aggraveront, plus il y aura une prise de conscience. Hölderlin dit : « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve », c’est-à-dire qu’il y a des chances que soient provoquées les prises de conscience.

Vous savez, il faut dépasser la dualité optimiste-pessimiste. Je ne sais pas si je suis un « optipessimiste » ou un « pessimoptimiste ». Ce sont des catégories dans lesquelles il ne faut pas se laisser enfermer.

• Commençons par quelques extraits de Luc Semal.
Edgar Morin : « L’idée de métamorphose dit qu’au fond tout doit changer »- Entretien réalisé par Paule Masson et Jean-Paul Pierot, Publié le 19 juillet 2013 dans l’Humanité.
Edgar Morin : Une voie pour éviter le désastre annoncé, entretien publié dans Rue89 le 23/01/2011