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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
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"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

la Fable du vieux paysan chinois
Article mis en ligne le 12 juin 2007
dernière modification le 12 octobre 2009

Un grand classique, mais toujours d’une grande sagesse...

Il était une fois, il y a bien longtemps en Chine, un vieux paysan qui possédait le cheval le plus beau et le plus fort de tout son village. Et grâce à lui, le vieux paysan récolte chaque année les plus belles moissons.

Et voilà qu’un jour, le cheval chute et se brise une patte. Et le vieux paysan doit se résoudre à l’abattre. Alors tout le village vient le trouver et le plaint de la perte de son cheval, si fort et courageux : "Quel grand malheur que tu aies perdu ton bien le plus précieux "Oui...", répondit le vieux paysan, "... peut-être c’est un grand malheur... mais peut-être pas".

Et voilà que, le dimanche suivant, il va au marché de la ville voisine et là, trouve un cheval encore plus beau et encore plus fort que le précédent. Et les gens du village viennent le féliciter : "Quel grand bonheur, vieux paysan, que tu aies retrouvé un cheval encore meilleur.
"Oui...", répondit le vieux paysan, "... peut-être c’est un grand bonheur... mais peut-être pas".

Et voilà que le cheval est tellement fort et plein d’ardeur qu’un jour il casse la jambe du fils unique du vieux paysan. Et tout la village de le plaindre : "Quel grand malheur que ce qui arrive à. ton seul fils par la faute de ton cheval fou "Oui...", répondit le vieux paysan, "... peut-être c’est un malheur... mais peut-être pas".

Et voilà que la guerre est déclarée et tous les hommes jeunes du village sont enrôlés pour partir à la bataille. Tous, sauf le fils du vieux paysan chinois qui a une jambe cassée...
Et les gens du village viennent le congratuler : "Quel grand bonheur, vieux paysan, que ton fils unique ne soit pas parti à la bataille avec les autres
"Oui...", répondit le vieux paysan, "... peut-être c’est un grand bonheur... mais peut-être pas".

Et voilà que...