En pensant réorganiser quelque peu mon site, afin qu’on s’y retrouve plus facilement, une interrogation domine : Larcenciel s’est toujours voulu (…)
PENSER UN MONDE NOUVEAU
C’est ainsi que vivent les hommes...
Beaucoup de choses sont en train de changer. Les mutations sont en cours.
Mais il y a encore de multiples combats à mener.
C’est pourquoi j’envisage de faire écho à de belles choses qui se passent, des avancées, des solutions plus humaines, enfin... et aussi des cris du coeur devant les scandales qui perdurent ou même se multiplient, au point qu’il est difficile de savoir si l’humanité progresse réellement ou si elle va globalement dans le mur.
J’ai envie de partager l’optimisme - pessimisme ("l’opti-pessimisme) d’edgar Morin. [["Aujourd’hui, il regarde le paysage avec un regard qu’il qualifie d’« opti-pessimiste ». « Je vois les dangers et les menaces. Mais mon expérience me démontre que les optimistes ont parfois raison. Sous l’Occupation, bien des Français pessimistes croyaient la France perdue, et ils se sont trompés. Il existe des désastres réversibles. Des activistes peuvent changer les choses. On assiste à une désintégration des solidarités, des sentiments d’appartenance. Certains se réfugient dans le nationalisme, la fermeture par rapport à l’autre… Il y a des moments de régression, mais ne perdons pas espoir. Friedrich Hölderlin disait : “Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.” Plus nous allons être conscients de la finalité économique devant nous, plus nous découvrirons les moyens d’y faire face. La prise de conscience existe. Les jeunes sont au courant, cette jeunesse qui hésite entre l’agonie, l’inquiétude et la révolte. Il y a quelque chose de sain dans ces révoltes juvéniles, une aspiration à la dignité. Mais il nous manque une pensée capable d’ouvrir la voie".
Voir aussi l’idée de métamorphose : https://www.humanite.fr/politique/edgar-morin/edgar-morin-lidee-de-metamorphose-dit-quau-fond-tout-doit-changer)
Les séries d’été de l’Humanité, Penser un monde nouveau donne la parole à Edgar Morin. Si le monde tel qu’il va produit des désastres, le sociologue invite à croire que "l’improbable bénéfique" peut arriver et le changement se produira à l’échelle planétaire.
Mon choix n’est donc pas de râler dans mon coin de laisser la parole à celles et à ceux qui font bouger les choses dans le bon sens, comme Fatou Baldeh (Gambie)(voir l’article)