Février 2021.
Un bouquet de livres.
Cheminements passionnants dans les méandres du hasard.
En cinq parties...
... et de nouvelles pistes.
Par Dieu sait quel hasard...
Première partie : INTRODUCTION
Pour la suite, VOIR
– deuxième partie
– troisième partie
– quatrième partie
– cinquième partie
– L’interview de José Gualinga
– Où suis-je ?
– Relance avec Vinciane Despret et Baptiste Morizot...
1. Introduction : suivre les méandres du hasard
Par Dieu sait quel hasard, j’ai enchaîné, en ces temps creux de Covid, la lecture d’une petite série de livres, très différents les uns des autres, que je relie, même si à première vue, ils n’ont rien à faire ensemble.
A première vue. Parce qu’en fait ils forment pour moi, en ces moments étranges, une sorte de saga, un tissu dont le sens finira par émerger, je suppose, au fil de mon écriture, un sens qui est là, déjà, mais n’a pas encore de nom.
J’en suis là quand j’ouvre pour la première fois “Le cercle des hommes” de Pascal Manoukian, et plonge, touché à vif, sur la citation en exergue du livre, quelques mots de chef Seattle, issus d’une déclaration pourtant archi-connue, et entachée d’un grand doute sur son authenticité.
Avant d’avancer plus loin dans les terres que laboure la citation, il me faut donc faire un petit détour dans cette drôle d’histoire de faux historique, peu banal en ces temps de règne des fake news”.
Car il se fait que ce qu’on reproche au texte du chef Seattle est du même tonneau que le procès qu’on fait à l’authenticité des récits des Evangiles à propos de la vie et des faits et gestes du Christ.
Je commencerai par un Premier chapitre : mon inventaire de lectures.
Mon Deuxième chapitre : la fausse origine. Petit détour par une incursion dans les infos bidons (on dit aussi “fake news !”) sera mis à part, dans un chemin parallèle.
Avec mon Troisième chapitre, j’approcherai du sens profond, récit anthropologique, écho dans l’air du temps, d’une déclaration, celle du chef Seattle, dont le sens est important, quelle qu’en soit l’origine.
La vérité, alors, comme celle des écrits prophétiques, comme les Evangiles ou le Coran, saute de niveau et pénètre dans une toute nouvelle dimension.
En Quatrième chapitre, acculturation, que je mets aussi sur un chemin de traverse, j’opère à nouveau un petit détour. Passant par la sociologie, comme science “dure”, je veux dire qui ignore totalement les le monde des croyances, des “superstitions”, des connaissances “non scientifiquement vérifiées”, c’est à dire le vaste monde de tout ce qui nous fait vivre dans les profondeurs : poésie, musique, méditation, philosophie, spiritualité…
Un saut littéralement quantique, là où le temps et l’espace n’ont plus le même sens, fusionnent, se ramifient en diverses lignes du temps qui se déroulent en parallèle.
On approche dès lors du fond de la signification.
Ce sera mon Cinquième chapitre : comment tout cela peut prendre sens à mes yeux (avec mes propres lunettes), maintenant que les limites entre le temps et l’espace sont devenus évanescents, et qu’apparait une autre évanescence, qui nous colle pourtant à la peau depuis deux ou trois millénaires, celle des frontières entre l’homme et la nature ?
C’est ici alors que prennent racines les fils qui relient la panoplie de mes lectures.
Et puis, mi-mars, j’ai bouclé le tour du dernier essai de Bruno Latour, et, je m’en étais bien douté, il y a là une sorte de bouquet final pour ma saga de lecture. Cela fera une 6ème partie. Après la conclusion (je disais bien suite... et pas fin !), une sorte de mise en perspective. C’est ICI.
LA SUITE : Une kyrielle de livres.