Bandeau
LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Sauver les peuples autochtones
Article mis en ligne le 5 août 2019
dernière modification le 8 décembre 2020

A peine tourné la dernière page du livre "Les perruches du soleil" de Jacques Dochamps, j’ai cherché à revoir "Le chant de la fleur". Et comme d’habitude, mes recherches m’ont rapidement conduit à des découvertes.
Je vous propose une petite vidéo d’Irène Bellier, anthropologue, un extrait de son passage dans une émission d’Olivier Emond, sur France Info : Les décrocheurs de la lune. Sauver les peuples autochtones (Avec Bolsonaro, il y a urgence).
Et puis, pour mettre les choses au point, ce beau passage de José Gualinga dans "Les perruches" où il précise bien comment nous avons a changer notre façon de voir le peuple de Sarayaku.

1, Un inverview audio à écouter ici :


2. Une courte vidéo (5:34) :
https://youtu.be/ZwA-5giU8rI


3. Quelques infos :

Des peuples qui vivent isolés du reste du monde

Dans de nombreux pays du monde vivent des peuples en isolement volontaire.
Selon les estimations il en existe des centaines dans différents points du globe, mais la difficulté pour les comptabiliser repose sur le fait que les Etats ont le choix de créer ou pas une catégorie les concernant. 

On sait seulement qu’il existe 400 millions de personnes dans le monde appartenant à des peuples autochtones et qu’à l’intérieur de ces peuples se trouve une rubrique particulière concernant des petits groupes d’hommes et de femmes qui ne désirent pas être contactés. 
Le plus grand problème pour ces humains qui vivent en autarcie est de résister aux pressions de toutes sortes.

Quelles sont les menaces qui pèsent sur ces peuples isolés ? 
 

Elles sont nombreuses du fait de la mondialisation qui les confronte à des problèmes tels que le trafic de drogue, la déforestation, ou à des projets de construction de route et de chemins de fer qui traversent leurs terres et qui font l’objet de convoitises en raison de leurs richesses. Une véritable « malédiction de la ressource » selon Irène Bellier qui attire les industriels voulant par exemple extraire du pétrole ou des métaux rares. 

Au Brésil, la première décision du nouveau président Bolsanaro a été de lever les dispositions protégeant les territoires autochtones d’Amazonie en attribuant leur gestion au ministère de l’agriculture. Une façon de jeter leurs terres en pâture au lobby de l’agro business qui n’a qu’une obsession : les valoriser financièrement. 

La France qui a pourtant une sensibilité aux droits humains, ne reconnait pas les peuples autochtones sur son territoire. Notre pays vient d’ailleurs de se faire remonter les bretelles par l’ONU qui lui demande en Guyane de renouer le dialoguer avec les Amérindiens qui s’opposent à un gigantesque projet de mine d’or. 

Même si en 2007, les droits des « peuples autochtones » ont été reconnus par les Nations Unies, ces personnes vivent dans des situations très précaires pour défendre leurs visions du monde et leur droit à décider de leur destin. Un défi de tous les instants avec un horizon, comme au Brésil, qui s’annonce particulièrement sombre.