Jean-Claude Garot vient de relancer le titre de Pour qui avait cessé de paraître en 1981 peu après qu’un attentat orchestré par l’extrême-droite ait incendié ses locaux.
Pendant près d’une dizaine d’années, cet hebdomadaire fut le haut-parleur des luttes belges de gauche bien trempée, tant dans le secteur du travail que dans celui de la culture. Certains se souviendront des deux journées du « Contr’Eurovision de la Chanson » organisées au Cirque Royal de Bruxelles pour donner la parole, et le micro, à une vingtaine de chanteurs et musiciens témoins des luttes des multiples régions européennes : Gilles Servat pour la Bretagne, Christiane Stéfanski pour la Wallonie, etc. Deux 33 tours furent même enregistrés en live à cette occasion.
Pour ce retour en kiosque (en Belgique et en France) et dans les diffusions militantes, l’équivalent du double du tirage d’un quotidien comme celui du « Soir » a été réalisé, ce qui n’est pas rien ! Le nouveau-né comporte 32 pages de rédactionnel, sans publicité, pour un prix de vente de 3 euros.
Il est consacré exclusivement à un travail fouillé pour dénoncer le Traité Transatlantique, « l’arnaque du siècle ».
Cette « menace pour notre démocratie » s’analyse dans différents chapitres grâce à des interviews ou des cartes blanches : santé, justice, lobbies, agriculture, PME, culture...
POUR ne reparaîtra pas à dates fixes, mais uniquement lorsque sa direction trouvera que l’actualité le rend indispensable.
Plus d’infos : www.pour.press
Ce texte est extrait de la Lettre “Consoloisirs” N° 5 (2015) du 4 juin 2015
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