1. Abdelwahab Meddeb
Déjà dans un ancien Arc en ciel (mon n° 48 - décembre 2002), j’en avais parlé, à l’occasion de la sortie de son livre "La maladie de l’Islam" en 2002.
Je signalais aussi la parution chez Fata Morgana d’un recueil de poèmes d’Abdelwahab Meddeb, « Matière des oiseaux » (94 p.).
« Américanisation » du monde, déviances intrinsèques à la religion de Muhammad : l’écrivain d’origine tunisienne déchiffre les origines des extrémismes contemporains.
Je reprends un extrait de cet article :
"Pris en étau entre les jeux de pouvoir géopolitiques et la maladie de l’intégrisme, l’islam, tel qu’il est décrit par Abdelwahab Meddeb, connaît une crise sans précédent.
L’auteur évoque, en premier lieu, l’Orient arabe où « cohabitent dans un même sujet le désir de consommer à l’américaine et une vision de l’islam simplifiée, schématisée. » Longuement, il décrit une cité du Caire décadente, écrasée par la pollution et les prédications fanatiques des petits imams. Il constate à quel point la ville, ancien centre du monde arabe, a perdu de son rayonnement au fil des siècles. Image sombre d’un « islam inconsolé de sa destitution », pour lequel l’hégémonie occidentale ne peut être mise en péril que par le retour à une religion utopique. Celle des premiers califats, consécutifs à l’hégire.
Dans sa généalogie de l’intégrisme, Meddeb montre combien les sources auxquelles font appel les islamistes – depuis le wahhabisme saoudien jusqu’aux combattants d’Al-Qaida – sont tronquées. Notamment sur la question de la relation entre les champs politique et religieux, l’essayiste règle son compte à la supposée théocratie islamique, dont le modèle serait la Médine du Prophète : « La consubstantialité du politique et du religieux (que d’aucuns croient appartenir à l’essence de l’islam) n’est que l’élaboration d’un théologien transformé en combattant de la foi (ndlr. : Ibn Taymiyya, docteur syrien, mort en 1328). » Ainsi les penseurs de l’intégrisme, depuis le Moyen Age, valorisent une vision idéalisée de l’islam originel, une religion pas encore souillée par l’influence occidentale.
Meddeb voit dans « l’exclusion occidentale de l’islam » une des causes indiscutables du terrorisme contemporain.
Arnaud Robert,
In les critiques de « Essai », Samedi 2 - 3 - 2002
Place de Cornavin 3 - CH-1211 Genève 2
e-mail info chez letemps.ch - www.letemps.ch
Et un Entretien réalisé par Jabbar Yassin Hussin et Xavier Person (in la plaquette Abdelwahab Meddeb).
Revue Prétexte 11
Voici un extrait plus récent :
"Les exemples architecturaux m’aident à privilégier la continuité plutôt que la rupture pour ce qui concerne le rapport de l’Islam à la Méditerranée. La maison arabe dérive de la maison romaine. L’atrium est l’ancêtre du patio. Les thermes ont trouvé une descendance dans le hammam. Je pourrais citer bien d’autres exemples, moins généraux, plus techniques. Je rappelerai un seul : la réalisation parfaite du plan centré inauguré par l’orchestra du théâtre grec (au VIe siècle av. J.C.) a lieu dans la mosquée d’Omar, à Jérusalem, sur l’esplanade du Temple (VIIe siècle ap. J.C.). L’exemple architectural m’apporte l’argument décisif qui confirme la construction de mon oeuvre, non pas dans une quelconque quête d’assiégé, non pas à l’intérieur de cette dichotomie entre Orient et Occident, entre Nord et Sud, entre Islam et Europe, mais bien dans le croisement, le déplacement, la circulation, la mutation des formes et des idiomes."
Lire le texte en entier (pdf) :
2. Jalel El Gharbi. Université de la Manouba, Tunis
Les nourritures de l’incompréhension.
Extraits choisis
J’ai longuement marché le long de la Seine, du Rhin J’ai longuement longé le Nil, la Medjerda, la Pétrusse et l’Alzette. Je cherche à dire que je suis un homme des deux rives et que le quiproquo entre Orient et Occident m’afflige. (...)
Il y a longtemps que j’ai pris le parti de privilégier les considérations géopoétiques sur celles de la géopolitique.
L’originalité de l’Europe est de ne pas avoir été pensée dans l’adversité, mais bel et bien contre elle. Je veux dire que ce projet n’a pas été initié contre une autre entité : ni contre les USA, ni contre l’URSS mais contre l’horreur de la guerre et pour la prospérité des peuples. L’avènement de cette Union a profondément changé les données géopolitiques. (...)
l’Europe est aujourd’hui physiquement confrontée à ses frontières culturelles. Elle s’est ouverte à la Méditerranée mais paradoxalement, pour se faire (ou pour se protéger), elle doit fermer cette frontière poreuse.
Le projet humaniste qu’était la construction de l’Europe s’est transformé en projet identitaire : c’est-à-dire une entreprise dont le pivot central est l’opposition nous/les autres.
Je voudrais insister sur le danger qu’il y aurait à considérer la rive Sud de la Méditerranée sans sa dimension arabe.
L’Europe aurait tout à gagner en s’inscrivant dans une perspective universaliste. Elle est la seule entité virtuellement capable de transcender le clivage Orient/Occident comme elle est en train de gommer l’opposition Europe de L’Est / Europe de l’Ouest.
La construction européenne réussira parce qu’elle ne s’inscrit contre personne dis-je. Aussi, l’ouverture sur la rive sud ne doit pas s’inscrire dans une logique anti-arabe ou anti-islamique. Une logique que l’islamophobie ou le racisme anti-arabe pourraient faire triompher. Je sais que l’Europe, du moins celle de ses élites, n’est ni raciste ni islamophobe et qu’elle peut même avoir tendance à trop récriminer à propos de la politique et de la culture occidentales mais je sais aussi que pour nombre d’Européens, il vaut mieux être Maghrébin plutôt que Musulman, Berbère plutôt qu’Arabe. Il me semble que la réussite de L’Europe tiendra à ce qu’elle n’aura pas fait d’exclus. L’Europe sera un bien pour l’humanité dans la mesure où elle signera la naissance d’une nouvelle entité culturelle, une tierce réalité qui transcendera tous les clivages. Un espace euro arabe...
Comment les choses se présentent-elles aujourd’hui ? Qu’est-ce qui nourrit l’incompréhension ?
l’Europe ne considère le Sud que de manière périphérique car ce n’est pas une question centrale pour elle. Le Sud est une somme de promesses ; c’est un marché potentiel, une zone d’influence, une source de matières premières et de main d’œuvre bon marché qu’on exploite sur place dans le cadre de la délocalisation. Mais c’est aussi une somme de menaces : la menace démographique que constitue l’émigration et le risque terroriste. Une part du Sud est désirée : celle qui se rapporte à l’inanimé ; une autre part est indésirable : celle qui se rapporte aux humains.
Nous avons imité l’Europe et avons échoué en deux points : le respect des droits de l’homme et l’ouverture des frontières pas seulement dans le sens Sud / Nord mais également dans les sens Est et Ouest.
Il convient de se connaître pour admettre que l’autre est d’abord une part de nous-mêmes. Incitez les pays du Sud à se connaître, c’est leur permettre de découvrir leur civilisation. Cette connaissance mettra fin à l’aliénation qui fait qu’une culture ne se connaît pas. Il faut que le musulman du Yémen, par exemple, comprenne que le Chrétien c’est aussi le Syrien. Cela, le nationalisme arabe l’avait compris. Et l’occident n’avait pas compris l’importance d’une entité arabe laïque, tournée vers le progrès. Aujourd’hui, seuls les intégristes ont un projet.
Le nationalisme arabe présentait l’avantage d’inscrire les foules arabes dans un processus historique qui promettait libération, unité, prospérité et socialisme, c’est-à-dire autant de valeurs occidentales. Un processus qui était censé réconcilier les Arabes avec leur histoire d’avant la colonisation, d’avant la décadence et avec l’avenir en les inscrivant dans un devenir.
Aujourd’hui, la pensée intégriste insinue la fin de l’histoire profane pour annoncer une chronologie sacrée où le présent rejoint les temps liminaux et ce grâce à un passage par l’apocalypse. Une alliance contre nature (les USA et le wahhabisme) a enfanté Ben Laden dont la « pensée » ressemble étrangement à celle de Mr Bush.
L’hostilité occidentale mit fin au projet nationaliste de manière désastreuse. Le soutien inconditionnel à Israël signa la fin du rêve arabe en 1967 avec la guerre des six jours et son humiliante défaite.
Qu’est-ce que les Arabes de l’époque n’avaient pas su expliquer à l’Occident ? Ils ont échoué à expliquer l’essence de leur identité qui tient, me semble-t-il, à deux points :
– La langue. En extrapolant mais à peine on pourrait dire que les Arabes sont une réalité linguistique. Voici une culture où la langue occupe une place centrale qu’il s’agisse du Coran, de poésie ou de la calligraphie, du conte.
– Un sentiment de solidarité mutuelle. L’arabité est un espace de résonance très forte qui fit que la défaite de 1967 fut ressentie avec la même acuité en Jordanie, au Maghreb, qu’au Yémen.
La défaite de 1967 sonna le glas du nationalisme arabe et signa l’impuissance de la gauche. Les régimes arabes, soucieux de leur seule longévité, réprimèrent la seule contestation qui restait dans les années 1970 : la gauche. Une gauche laïque qui avait des ennemis en Occident mais qui y avait aussi des amitiés très solides.
Le bilingue que je suis est toujours surpris de voir que la culture occidentale se passe de notre culture. En Europe, on peut être cultivé et ne pas connaître Ma’ari ou les u’dhrites. On peut être cultivé et ignorer tout de l’architecture des Mamelouks, par exemple, ou des miniatures persanes, ignorer jusqu’à l’existence de Roumi. Une culture commune demande à naître. Si les jeunes musulmans qui fréquentent les universités occidentales ne rencontrent pas un écho de leur culture, une image valorisante de leur identité, il y a fort à craindre qu’ils iront chercher cet écho ailleurs. Peut-être ne faut-il pas s’étonner de voir que bon nombre des terroristes sont diplômés des universités occidentales. Le moment est venu de se demander pourquoi l’Occident produit-il autant d’intégristes. Un jeune maghrébin a plus de chance de devenir intégriste en fréquentant la Sorbonne que l’université de Fez.
3. Abdelmajid Charfi
Anciennement directeur de la collection Ma’âlim al Hadâta à Sud éditions et Professeur à l’Université des Lettres de Tunis, Abdelmajid Charfi a été successivement professeur de civilisation arabe et de pensée islamique à l’ENS de Tunis, doyen de la Faculté de Lettres et sciences humaines de Tunis, titulaire de la chaire UNESCO de religions comparées et membre des comité de rédaction des revues : IBLA (Tunis), Islamochristina (Rome), Revue Arabe des droits de l’homme (Tunis), Prologue (Casablanca).
Propos recueillis par Nadia Ziane "Le Matin", 14.05.2005
• Aujourd’hui, on lie Islam et terrorisme, ce qui relègue les sociétés musulmanes dans un état de faiblesse et de passivité. Que nous réserve l’histoire ?
Ce n’est pas le fait de lier islam et terrorisme qui est responsable de la faiblesse des sociétés musulmanes. Mais c’est parce que ces sociétés sont faibles qu’elles sont susceptibles d’être attaquées, arnaquées même, à tort ou à raison.
• Comment définir l’islam entre le message et l’histoire ?
“L’islam est, comme toute religion, un ensemble d’actes rituels, de conduites ou de comportements obligés et de représentations symboliques ou croyances structurant la relation de l’homme au sacré dans un groupe social spécifique”. C’est la définition qu’en donne l’Encyclopédie de la Pléiade.
Si on la retient, on constate une dialectique entre le message qui était à l’origine de ces actes et de ces représentations, d’une part, et les facteurs historiques divers qui les font pencher dans un sens ou dans un autre, d’autre part. Autrement dit, le message est toujours interprété sous le poids de contraintes historiques et de choix individuels et collectifs qui peuvent varier à l’infini et être à la limite contradictoires.
• Quel sens de l’histoire serait le plus adapté à notre civilisation arabo-musulmane ?
Tout d’abord, je ne suis pas à la recherche du sens le plus adapté à notre civilisation. Tout simplement parce que nous n’en avons pas actuellement. Nous avons eu dans le passé une civilisation arabo-musulmane florissante, mais nous sommes bien obligés de reconnaître que la civilisation actuelle est d’origine occidentale, même si elle est devenue aujourd’hui universelle.
L’objectif réaliste serait de rechercher le sens de l’histoire le plus adapté à notre situation, en fonction des valeurs reconnues dans le cadre de la civilisation actuelle. A ce niveau, il me semble, quoi qu’en pensent les post-modernistes, que la poursuite du progrès et la foi en la raison sont des horizons valables qui, en plus, pourraient enthousiasmer nos jeunes aujourd’hui déboussolés et manquant de repères.
Les théoriciens occidentaux peuvent se permettre de douter du progrès et de la raison puisque de toute façon leurs sociétés ont accompli des progrès fulgurants et irréversibles dans tous les domaines, et que la gestion des affaires publiques se fait de manière rationnelle incontestable. Ce qui n’est pas le cas de nos sociétés qui ont encore un long chemin à parcourir afin d’arriver au stade auquel sont déjà parvenues les sociétés industrielles avancées. J’ajouterais que la raison est la seule capable de corriger ses propres dérives comme celles du progrès. Je ne vois pas d’autre alternative crédible à ce choix fondamental.
• Peut-on dire que l’Islam est vécu différemment selon les sociétés, au Maghreb en tout cas ?
C’est l’évidence même. Il suffit de remarquer objectivement la religiosité des citadins et des ruraux, des hommes et des femmes, des gens d’âge mûr et des plus jeunes ou plus vieux, des catégories sociales impliquées dans les modes de production traditionnels ou modernes, sans compter la religiosité des analphabètes et celle de ceux qui ont reçu une éducation traditionnelle, mixte ou uniquement moderne, etc., pour se rendre compte que l’islam est en même temps un et multiple.
Il est toujours vécu selon des conditions particulières, régionales, culturelles… qui lui donnent une coloration différente, mais toujours dans le cadre de ce que j’appelle “le noyau dur” commun à toute la Umma islamique à travers l’histoire et la géographie.
• Vous avez tenté une ouverture de l’Islam, ou des sociétés musulmanes, sur les sciences que vous dites une chance pour la religion ?
Ce n’est pas un mérite personnel, c’est une nécessité historique et même existentielle. Il est temps à mon avis de mettre un terme à la cacophonie qui caractérise les discours contemporains sur l’islam. Dans le passé, il y avait un système cohérent qui englobait les sciences islamiques et les sciences profanes.?Ce système a maintenant disparu, laissant la place à des visions du monde que rien n’unifie.?Il y a donc urgence à rechercher un discours commun qu’il est difficile de retrouver ailleurs que dans les sciences modernes de l’homme et de la société. Car c’est le discours commun à toute l’humanité, avec ses exigences incontournables, quelles que soient par ailleurs les différences entre les religions, les langues et les cultures. Ici également le chemin est encore long et difficile parce qu’il impose des révisions déchirantes concernant nos habitudes de penser et d’appréhender le monde autour de nous.
Cependant, le premier pas dans ce sens serait de retrouver la confiance en nous-mêmes que nous avons perdue sous l’effet de la colonisation et des siècles de stagnation.
• A-t-on raison de dire que l’Islam n’accorde pas l’égalité des sexes ?
L’islam historique, oui. Ni plus ni moins d’ailleurs que les deux autres religions monothéistes. Mais il s’agit d’une interprétation des textes fondateurs qui n’est pas la seule possible, ni même la plus fidèle à l’esprit du message muhammadien.?Il faut toujours savoir de quoi on parle quant on évoque l’islam. Que met-on sous ce terme ? J’ai personnellement milité constamment contre toute vision essentialiste : l’islam c’est ceci, l’islam c’est cela, il accorde tel droit ou interdit telle conduite.
On doit toujours, à mon avis, distinguer le niveau des textes fondateurs et des valeurs universelles qu’ils portent, de celui des interprétations historiques et des applications de ces valeurs sous la pression de facteurs divers, ainsi que du niveau de la pratique et de la compréhension individuelles.
Il est donc maintenant tout à fait légitime de considérer que l’égalité des sexes n’est point incompatible avec une saine lecture globale et contextualisée du Coran.
voir aussi Abdelmajid Charfi : penser l’islam aujourd’hui
http://www.lemonde.fr/savoirs-et-connaissances/article/2007/10/01/abdelmajid-charfi-penser-l-islam-aujourd-hui_960939_3328.html
4. Mohamed ARKOUN
Mohamed Arkoun, qui raisonne en savant historien et philosophe, refuse les oppositions simplistes et stéréotypées entre cultures d’islam et d’Europe, opposition censément redoublée par l’opposition politique entre colonialisme (destructeur des cultures) et islam.
M. Arkoun a beaucoup réfléchi sur la laïcité, valeur qu’il a toujours cherché à défendre, y compris pour le monde musulman, sous réserve de la nécessité de prendre en compte les spécificités de cette culture et de son histoire. Son plaidoyer pour la laïcité n’est pas dépourvu d’une critique de celle-ci, du fait des formes particulières qu’elle a empruntées dans l’histoire et les contradictions qu’elle a aussi engendrées, qu’il voudrait voir dépassées, et qui se résument selon lui, à une incompréhension de l’autre culture .
Cette défense de la laïcité, s’accompagne ainsi d’une critique d’une certaine tradition historique, plus particulièrement la française. Si la laïcité peut s’exporter, ni son histoire, ni ses formes ne le peuvent. Il pense en effet que « la pensée laïque dans son cadre institutionnel le plus avancé - la République française - en est encore au stade du refus, du rejet, de la condamnation à l’égard d’une grande tradition de pensée et de civilisation. Au lieu de reconnaitre la fécondité intellectuelle du débat que l’islam, grâce, si je puis dire, à son décalage historique, réintroduit dans une société qui n’a pas épuisé la confrontation des modes religieux et laïque de production du sens, on voit se multiplier des campagnes de dénigrement contre le retour des « ténèbres du Moyen Age ». »
M. Arkoun pense en effet que sans l’appréhension des particularités des sociétés islamiques, le projet laïque n’a pas de sens pour ces sociétés. Et d’après lui, l’absence de tradition laïque dans cette culture n’est pas seulement analysable en termes de développement moindre des sociétés islamiques, mais tient aussi à leur différence qui ne témoigne pas seulement de ce fameux retard historique, mais d’une expérience différente dans le rapport à la raison et à la science. Il insiste sur ce qui lui apparaît comme une différence caractérisant les sociétés islamiques, profondément différentes des sociétés occidentales, dans leur rapport au sacré, et de ce fait, dans leur rapport à la science et à la raison laïque.
(Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mohammed_Arkoun)
5. Déjà sur le site de l’arc en ciel :
Citations et rencontres soufies
Et un extrait du livre d’Eric Geoffroy
Voir ou revoir aussi :
Le réveil du soufisme
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Retour d’Algérie
Charî’a, quelle charî’a ?