A voir dans mes "perles"
En octobre dernier (2020), les Etats-Unis ont interdit les importations d’huile de palme du géant malaisien FGV Holdings, invoquant de graves abus subis par les ouvriers agricoles de ses plantations.
Ce géant, qui fournit de grandes multinationales comme Nestlé et Unilever, possède d’immenses plantations et emploie des travailleurs migrants originaires de pays comme l’Indonésie et le Bangladesh.
L’huile de palme entre dans la fabrication de nombreux biens de grande consommation, des cosmétiques aux produits alimentaires. La Malaisie est le deuxième producteur au monde, derrière l’Indonésie voisine. A eux deux, ils produisent quelque 85 % de l’huile de palme mondiale.
Abus à l’encontre des ouvriers
Mais la culture des palmiers à huile est vivement critiquée par les ONG qui dénoncent son rôle dans la destruction de la forêt tropicale et les abus dont sont victimes les ouvriers agricoles sur ces exploitations.
Entrée en vigueur mercredi, cette mesure signifie que toute l’huile de palme et les produits à base d’huile de palme provenant de Sime Darby en Malaisie sont interdits d’entrer aux Etats-Unis.
Cette interdiction "démontre à quel point il est essentiel pour les Américains de rechercher l’origine des produits quotidiens qu’ils achètent", a déclaré le commissaire par intérim du CBP, Mark A. Morgan.
L’agence américaine des douanes et de la protection des frontières (CBP) sévit de plus en plus contre des importations qu’elle soupçonne d’avoir été fabriquées en recourant au travail forcé.
Le mois dernier, elle a bloqué des produits fabriqués en Chine dans la région du Xinjiang, dont certains issus d’un centre qu’elle a qualifié de "camp de concentration" pour les Ouïghours et d’autres minorités musulmanes.