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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

L’enfant qui mesurait le monde
Metin Arditi, roman, Grasset
Article mis en ligne le 20 avril 2017
dernière modification le 13 juillet 2017

La rigueur des chiffres et le nombre d’or. L’autisme d’un enfant et la tendresse qu’il inspire à toute une île. La désespérante crise grecque et l’idéalisation de l’Antiquité. L’architecture et ses règles inscrites dans la beauté d’un lieu. Rigueurs économiques, mathématiques d’un côté, poésie de la mer, des arbres, des rochers, des gens et du paysage de l’autre.

À Kalamaki, île grecque dévastée par la crise, trois personnages vivent l’un près de l’autre, chacun perdu au fond de sa solitude.

Le petit Yannis, muré dans son silence, mesure mille choses, compare les chiffres à ceux de la veille et calcule l’ordre du monde. Maraki, sa mère, se lève aux aurores et gagne sa vie en pêchant à la palangre. Eliot, architecte retraité qui a perdu sa fille, poursuit l’étude qu’elle avait entreprise, parcourt la Grèce à la recherche du Nombre d’Or, raconte à Yannis les grands mythes de l’Antiquité et l’aide à grandir, à s’ouvrir.

Yannis, jeune autiste grec n’est pas seulement L’enfant qui mesurait le monde. Il est aussi celui qui ambitionne de le garder en harmonie et de lui éviter les désordres qu’engendre le chaos du monde moderne quand il vient fracasser par ses sombres réalités, sa petite île de Kalamaki.

C’est une fable, une parabole, un conte en forme d’hommage à un pays dévasté par une crise économique sans précédent. L’enfant qui arpentait le monde est un hymne à la Grèce, à sa beauté, son histoire, ses philosophes et à ses habitants.