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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Les Perruches du Soleil
Article mis en ligne le 6 août 2019
dernière modification le 13 août 2019

C’est une lecture passionnante que je viens de terminer. Le livre de Jacques Dochamps est pour moi un vrai coup de coeur.
Dans le réel quotidien, collant aux évènements de cette véritable odyssée, le livre se lit pourtant comme un roman. Pendant la lecture, m’est venue la vision saugrenue que le livre parlait de moi. Et en fait, oui, à la fin du livre, je me suis rendu compte que l’histoire de Jacques, de José Gualingua, de Sarayaku plonge ses racines profondément en chacun de nous, qu’elle est l’histoire de tous, qu’on est tous embarqué dans cette destinée, qui est en fait aussi la nôtre. D’ailleurs, on ne sort pas indemne de cette lecture. Car, tous concernés, il devient difficile de regarder ce récit avec distance, comme une belle histoire, ou un beau voyage dans l’insolite. L’actualité est brûlante, le livre prémonitoire, l’action urgente.
J’ajoute quelques pistes en Post-scriptum.

"Les Perruches du Soleil", aux éditions First dans la collection "Témoins de l’extraordinaire".

RTBF - Philippe Collette
Publié le vendredi 14 juin 2019 à 11h40

C’est un de nos anciens collègues à la RTBF : le réalisateur theutois Jacques Dochamps a publié un ouvrage intitulé "Les Perruches du Soleil", un livre où il raconte un voyage en Équateur, et surtout sa rencontre avec un peuple amérindien "les Sarayaku", qui ont lutté avec succès contre les invasions des sociétés pétrolières sur leur territoire.

Pour Jacques Dochamps, la découverte du peuple Sarayaku, niché au cœur de la forêt amazonienne d’Équateur, tient un peu du hasard : "C’est ça qui est incroyable. Je rencontre mon ami José à Liège. A ce moment-là, il a 25 ou 26 ans. Nous sommes en 93. Il a épousé Sabine, une Verviétoise. C’est un couple mixte, belgo-amazonien, et c’est ce couple qui va être un pont entre nos deux mondes. Et c’est ce pont que je vais franchir".

Le contact avec le peuple Sarayaku est noué, et en 2003, lors d’un reportage en Équateur pour la RTBF, Jacques Dochamps rend visite au peuple de son ami José et découvre son combat contre de grandes sociétés soucieuses d’exploiter le pétrole dont regorge le sol : "J’ai vu comment ils luttaient. Et à ma grande stupéfaction, et bien ils gagnent. Ça fait trente ans qu’ils gagnent contre les pétroliers. Et j’ai voulu comprendre pourquoi".

Ce peuple peut aider l’Occident

L’ouvrage tient du roman et du documentaire : il relate cette longue amitié entre Jacques et José, mais aussi l’incroyable destin de ce peuple ignoré, victorieux dans sa lutte contre la puissance des pétroliers. Aux yeux du réalisateur, c’est un message à l’Occident : "J’essaye, en racontant mon histoire, de voir comment un peuple amérindien peut nous aider aujourd’hui. Il peut aider l’Occident, ils peuvent nous aider à repenser nos problèmes, que ce soit des problèmes physiques, psychologiques, ou simplement nos problèmes de conception du monde". Une vision du monde qui a bouleversé l’auteur jusqu’au fond de lui-même.

"Les Perruches du Soleil", c’est aux éditions First dans la collection "Témoins de l’extraordinaire".