EXTRAITS
Alon-Lee Green, co-directeur du mouvement arabo-juif israélien Standing Together, affirmait il y a plusieurs mois : « Savez-vous combien de fois ils ont déjà « éliminé » les chefs du Jihad islamique ou du Hamas ? Combien de fois ont-ils piétiné, bombardé, écrasé et tué à Gaza ? Savez-vous combien de personnes, femmes et enfants, ont été tuées par nos bombardements au cours de la dernière décennie ? Et pourtant, après toutes ces rondes interminables, les Palestiniens continuent de vouloir vivre en liberté et sans occupation ni blocus. Et ça ne changera pas. »
"Qui peut croire que les survivants de la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Gaza ne montreront plus aucun sentiment d’hostilité à l’égard d’Israël ? Qui peut croire que certains Palestiniens qui assistent, impuissants, au massacre de leur peuple, ne seront pas séduits, demain, par des discours encore plus radicaux et extrémistes que ceux du Hamas ?"
Les marchands de sang à l’action
Le poète israélien Yitzhak Laor qualifiait de « marchands de sang » celles et ceux qui, à peine un attentat se produit, s’empressent de l’instrumentaliser à des fins politiques ou guerriers.
Israéliens et Palestiniens doivent être reconnus dans leur humanité, d’égal à égal, partageant le même droit à la paix et à la sécurité. Jamais l’un au dépend de l’autre. L’urgence immédiate est d’appeler et soutenir toutes les initiatives pour un cessez-le feu ET le retour des otages civils israéliens auprès de leurs proches. Soyons clairs, toutes celles et ceux qui tergiversent sur ces principes simples continuent de penser que certaines vies valent moins que d’autres, et qu’entre la mer Méditerranée et le fleuve Jourdain, les droits de certains sont plus légitimes que d’autres.