"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.
Michel Simonis
GAZA : Il est temps d’agir ! Maintenant.
Article mis en ligne le 20 mai 2025
dernière modification le 5 juin 2025
"À Gaza, ce qui se déroule sous nos yeux n’est plus une guerre, mals un projet d’éradication. Le gouvernement Israélien a récemment approuvé un plan de « conquête " de la bande de Gaza et de déplacement forcé de sa population vers l’Égypte et d’autres pays. Son ministre des Finances a déclaré que « Gaza sera totalement détruite ». Et pendant ce temps là, 2 millions de personnes sont affamées déllbérément. Nous ne pouvons rester sans rien taire."
"Plus aucune aide humanitaire ne passe. Pas de farine, pas d’eau potable. Plus de 2 mois sans rien. Des mères nourrissent leurs enfants avec de la nourriture pour bétail. L’ONU parle de famine délibérée. Médecins Sans Frontières évoque un charnier. Amnesty dénonce un génocide.
Face à cette tragédie, l’inaction n’est plus une option. L’Europe, et la Belgique en particulier, doivent assumer leurs responsabilités :
– En envoyant une flotte d’aide humanitaire maritime à Gaza ;
– En suspendant les relations commerciales avec Israël ;
– En reconnaissant l’État de Palestine, pour affirmer le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
Reconnaitre la Palestine, c’est choisir la paix.
Refuser la reconnaissance de la Palestine, c’est fragiliser ceux qui croient en la diplomatie. Aujourd’hui, 148 pays l’ont reconnue. En Europe, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont franchi le pas ; la France s’y prépare.
Reconnaitre l’État palestinien, ce n’est pas soutenir le Hamas. C’est soutenir l’Autorité palestinienne, qui y est opposée, et reconnaitre le droit d’un peuple à exister. C’est une réponse politique, pacifique, au chaos actuel.
Il est temps de mettre le droit au-dessus des bombes. La paix ne se construira pas en niant l’existence de l’autre. Deux peuples, deux États : c’est la seule voie durable."