Après la deuxième guerre mondiale, les sociétés vivaient avec deux grandes peurs : la possibilité d’une guerre nucléaire, et la Poliomyélite.
Cette maladie produisait de la panique chaque été et dans de différents coins du monde, menaçant la vie de millions d’enfants, car elle n’avait pas de traitement. Ses victimes habituelles avaient entre 4 et 16 ans.
En plus, la Poliomyélite avait un haut pouvoir de contagion, elle présentait un taux de mortalité élevé et ceux qui survivaient devaient assumer de graves incapacités. Le manque de réponse scientifique rendait plus grave le cadre pandémique.
Le 12 avril 1955, l’humanité a reçu la meilleure nouvelle du Dr. Jonas Salk, les études préliminaires étaient conclues, et le vaccin était déclaré approuvé, effectif et sûr.
Celui-ci a donc été la découverte médicale la plus grande de l´histoire. Le Dr. Jonas Salk a refusé de breveter le vaccin qu’il avait découvert et, dans une communication publique, il a exprimé : “…Je veux dire aux gens qu’il n’y a pas de brevet. Est-il possible de breveter le soleil ?”.
Tout de même, quelques années plus tard, le Dr. Albert Sabin a développé un vaccin par voie orale qu’on a commencé à utiliser en 1957. Le chercheur, microbiologiste, d’origine polonaise, a renoncé à ses droits de brevet, avec la finalité de faciliter la diffusion mondiale de sa découverte, le plus tôt possible.
La conduite de deux scientifiques a marqué une étape éthique dans l´histoire de la médecine moderne, qui a permis l´éradication de cette maladie dans le monde entier.
L’humanité est-elle à ce point décatie qu’une telle issue est devenue impossible pour la pandémie actuelle ?
Il me semble que ce test grandeur nature est vital pour l’avenir de notre société des vivants.