Bandeau
LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Solarly, un rayon de lumière pour l’Afrique rurale
Article mis en ligne le 28 juillet 2020

Aujourd’hui, 634 millions de personne n’ont pas accès à l’électricité en Afrique Subsaharienne ; 83% de la population rurale n’as pas d’accès au réseau électrique. Et alors que le téléphone portable est devenu un outil aux multiples usages que possèdent 8 personnes sur 10, il en coûte 150 fois plus cher qu’en Europe pour le recharger. Dans le même temps, 600 000 personnes décèdent chaque année en raison de l’utilisation de combustible fossile comme alternative à l’électricité.

Avec ses stations solaires connectées, la start-up belge Solarly entend contribuer à l’électrification et au développement des zones rurales africaines.

• L’énergie est le terreau du développement. Sans énergie, il n’y a pas de croissance possible !

• En Afrique Subsaharienne, 2 personnes sur 3 n’ont pas accès à l’électricité .
La majorité des ménages vit en milieu rural et dépense environ $120 par an dans des alternatives inefficaces, toxiques, chères et dépassées.

• Solarly dessine, produit et installe des stations solaires connectée, autonome et à un prix abordable qui offrent un accès facile à l’électricité, des opportunités de revenus et une indépendance énergétique pour les ménages ruraux dans les régions où l’accès au réseau électrique est inexistant ou instable.

• Elles sont modulaires, et donc adaptables aux besoins des ménages, des petits commerces ou des lieux communautaires. Grâce à cette énergie propre, fini les combustibles fossiles polluants peuvent également être évités.

START-UP STORY TEASER from Yèlèma Production on Vimeo.

Fracture énergétique

L’Afrique Subsaharienne est confrontée à un défi énergétique majeur : une demande qui explose et une offre qui ne suit pas.

• 66% de la population (634 millions) n’a pas accès à l’électricité en Afrique Subsaharienne et on estime que la population africaine va doubler d’ici 30 ans.
• Globalement, les ménages dépensent plus de 17 milliards $/an pour s’éclairer et recharger leurs téléphones mobiles.
• Environ 63% de la population vit en milieu rural.
• En Afrique Subsaharienne, 17% des zones rurales sont électrifiées et même quand le réseau électrique existe, il est indisponible environ 6% du temps.
• Un ménage dépense en moyenne 120$ /an dans l’éclairage et paie environ 0.2$ pour recharger la batterie de leur téléphone mobile.

Economie informelle

En Afrique Subsaharienne, la majorité de la population n’a pas de travail fixe, ils vivent au jour le jour. Dès qu’une opportunité financière s’offre à eux, ils la saisissent. Que ce soit le transport de marchandises des grandes villes vers les zones rurales, la vente à la sauveĴe, des réparations (voitures, électronique, couture, etc.), ou autres petits services,...

• Le prix de l’électricité chez les petits commerçants peut monter jusqu’à 50$/kWh soit environ 150 fois plus cher qu’en Europe.
• Les alternatives : lampes à pétrole, bougies, générateur, batterie voiture,... sont inefficaces, toxique, chères et dépassées.
• Le coût moyen d’une lampe à pétrole est de 34 $, à cela, il faut ajouter le combustible ainsi que les frais pour se le procurer.
• 600.000 personnes, dont 50% sont des enfants de moins de 5 ans, décèdent chaque année à cause de la pollution intérieure générée par l’utilisation des combustibles fossiles (lampes à pétrole, feu,..)

Révolution Mobile

La téléphonie mobile connaît une révolution en Afrique Subsaharienne et où 2 personnes sur 3 n’ont pas accès à l’électricité. Huit Africains sur dix possèdent un téléphone portable. Il est devenu un outil indispensable pour le développement. En plus d’être utilisé comme moyen de communication, les Africains l’utilisent comme moyen de paiement et afin de trouver des informations grâce aux applications mobiles.
Les crédits téléphoniques sont utilisés comme “devise”. La méthode de transfert est simple, rapide et sécurisée contrairement à l’utilisation des billets et pièces. Il suffit d’envoyer un SMS avec le montant au destinataire.

Une station solaire connectée, autonome et à un prix abordable qui offre un accès facile à l’électricité, des opportunités de revenus et une indépendance énergétique pour les ménages ruraux.

Une qualité de vie améliorée

La station offre de nombreuses possibilités :
• Continuer ses activités après le coucher du soleil.
• Permettre aux enfants d’étudier dans des conditions saines et adéquates.
• Générer de nouveaux revenus (coiffure, point recharge de téléphones,...).
• Accéder à une énergie propre et durable.
• Permettre un gain de temps et d’argent.
• A terme, une fois la station remboursée, une indépendance énergétique totale. 
• Un suivi en temps réel de l’utilisation des stations permettant des services de qualité

Notre mission : apporter l’énergie et des services révolutionnaires en Afrique Subsaharienne.

Nos valeurs : Collaboration - Développement - Local - Durable - Respect - Autonomie - Adaptation - Economie positive.

Notre solution consiste en la mise en place de stations solaires de 50 à 250W connectées, autonomes et décentralisées.

Dossier explicatif

https://www.fichier-pdf.fr/2016/06/30/dossier-solarly-fr/dossier-solarly-fr.pdf

Solarly a déjà signé un contrat pour 500 stations solaires destinées à électrifier des centres de santé. En investissant dans cette startup, vous soutenez ce développement de l’énergie solaire ! La campagne prend fin le 1er aout, profitez vite du tax-shelter de 45% !


Pour illustrer l’étendue du marché et ses débouchés, Jean-Grégoire Orban met en avant un argument de poids : « La population africaine devrait doubler dans les trente années à venir. Elle grandit plus vite que le raccord au réseau. La demande est donc gigantesque ! », explique le responsable financier de la jeune Start-up belge.


L’aventure Solarly a commencé début 2015 avec un travail de fin d’étude brillamment réussi et un voyage au Cameroun. Nous avons décidé de continuer l’aventure en participant au concours Start Academy. Sur plus de 100 projets, nous avons atteint la demi-finale. Par la suite, nous avons décidé de continuer le projet par nous-mêmes. Durant 4 mois, nous avons développé un deuxième prototype de notre station solaire ainsi que les premiers plans financiers, marketing et logistiques nécessaires à l’implantation. Ensuite, nous avons été sélectionnés pour suivre le programme d’accélération de startup, Nest up, un accélérateur supporté par le gouvernement wallon.

En dix-huit mois, l’équipe de Solarly a développé un produit novateur : une batterie raccordée à un petit panneau solaire permettant de brancher simultanément plusieurs appareils (téléphones portables et ampoules, en priorité). Le tout est connecté au réseau GSM. 

Cet élément est primordial. D’abord parce qu’il « permet de récolter des données élémentaires, à distance, sur les habitudes d’utilisation, sur l’état des batteries, de communiquer et de conseiller les utilisateurs », explique Julien Riat. Ensuite parce que, dans une région où les télécoms prennent la place des banques, le portable permet de réaliser notamment des transferts d’argent.
Sortie du nid de l’accélérateur de start-up « Nest’up » après 3 mois de coaching intensif, l’équipe s’est envolée en décembre 2016 pour une phase test dans le Royaume de Bafout, zone rurale du Cameroun, avec 40 stations solaires connectées, autonomes.

Celles-ci offrent un accès facile à l’électricité et une indépendance énergétique aux ménages bénéficaires. Le village est alors hors réseaux et ses habitants utilisent des lampes à pétrole ou de poche pour s’éclairer. Ils doivent se déplacer jusque dans les villages voisins pour recharger leurs téléphones portables. Une perte tant de temps que d’argent.

Si les premières installations ont été offertes ou troquées contre le gîte et le couvert, les suivantes seront vendues (450€), la durée du paiement pouvant s’étaler sur une période allant jusqu’à 3 ans.