Porté par l’ambiance du Nouvel an, m’est venue l’idée qu’on pourrait faire de 2014 une année de la bienveillance.
L’idée de la bienveillance est dans l’air.
En France, elle est promue par le ministre de l’Education Nationale à propos de la "Refondation de l’école" : une école de la bienveillance. Certains s’en sont gaussé, mais pourquoi ne pas mettre une touche d’humanité dans un système scolaire encore empreint, comme chez nous, et d’ailleurs, un peu partout dans le monde, de lutte pour la vie ?
Et puis, il y a cet article récent écrit par Jacques BERNARDIN, Président du Groupe français d’Education nouvelle, qui met en perspective la bienveillance dans l’éducation, en précisant :
’D’où cette proposition de conjuguer bienveillance et exigence, comme marque de respect. Autrement dit, il s’agit moins d’être « gentil » avec l’enfant que "en toute bienveillance", de :- déranger les routines et d’inquiéter les certitudes ;- s’affranchir du déjà-là, de faire penser plus loin ;- pousser chacun au-delà de lui-même... pour "l’élever", au plein sens du terme.’
Aie ! Vient de paraître une étude de la CGé qui s’intitule Apprendre en maternelle. Dépasser la bienveillance.
Holà ! Pas trop vite ! Je trouve cet "Au delà de la bienveillance" contre productif. Mais laissons-lui sa fonction provocatrice. [1]
Je voudrais surtout m’attacher à ce commentaire de Jacques BERNARDIN :
Croire en l’autre, c’est lui signifier que demain n’est pas écrit d’avance, que l’avenir lui appartient... s’il en décide ainsi ; c’est rendre chacun maître de son destin.