L’école publique doit être le lieu où l’on apprend les enseignements fondamentaux mais sa mission civique est également de former des citoyens libres, éclairés et lucides qui sauront faire prévaloir les exigences de la raison et de la conscience face à l’état actuel de la Terre.
Une éducation dans laquelle le pouvoir de chacun est au service de tous, avec au centre la coopération, peut faire se dessiner un "demain meilleur" comme étant la réunion des forces positives et constructives dont chacun de nous est pourvu. Pourtant aujourd’hui, l’école républicaine française connaît une crise de légitimité.
Qu’est ce que la coopération dans la pédagogie ?
Les écoles publiques expérimentales, ou les écoles alternatives, hors contrat avec l’Etat, sont un moyen d’introduire dans le système scolaire de nouvelles valeurs de solidarité, de liberté, de respect, de partage, de tolérance, et de coopération. La pédagogie coopérative peut répondre aux problématiques sociales individuelles et collectives de nos sociétés modernes car elle vise à favoriser le développement de la personne et le fonctionnement des groupes, en créant un milieu de vie communautaire et une plus grande participation des enfants et des adolescents à leur processus d’éducation. Cette philosophie de l’instruction pose l’élève en acteur de ses apprentissages, capable de participer à l’élaboration de ses compétences en coopération avec l’enseignant, ainsi qu’une participation des parents à la gestion des institutions scolaires. La pédagogie coopérative peut alors minimiser le "chacun pour soi" devenu la norme, tant au sein du système éducatif, qu’au sein du système en général, et rendre hommage à la puissance de la solidarité et de la coopération, valeurs qui ont, depuis toujours menées le monde.