Je vous fais part d’extraits d’un très entretien paru dans "Nouvelles Clés" : à VOIR
"Réchauffement climatique, montée des inégalités : le tableau se noircit et nous culpabilise. N’est-ce pas parce que nous ne sommes pas assez responsables, pas assez engagés, pas assez conscientisés, pas assez militants ? Patrick Viveret ne le pense pas. Pour lui, là où le bât blesse, c’est plutôt au niveau de la demande fondamentale de chacun de trouver sa place dans une histoire qui fasse sens. Plutôt que de se complaire dans les délices un peu pervers d’un militantisme sacrificiel, le temps est venu de placer la construction de la joie de vivre au cœur des projets alternatifs. Il ne suffit plus d’affirmer qu’un autre monde est possible, mais de voir qu’une autre manière d’être au monde est déjà là et qu’il nous revient de mettre en réseau toutes les initiatives de ce qu’on appelle les « créatifs culturels ». Un peu comme le fit le mouvement ouvrier à ses origines au XIXème siècle, il s’agit encore et toujours d’articuler la lutte, la proposition transformatrice et l’expérimentation sociale."
(Partick Viveret)
"Le fait de considérer en permanence autrui comme un rival, comme une menace, conduit à être dans une situation de solitude et de misère affective. Et si le seul but de la vie est de devenir un producteur compétitif, mû par le seul désir de possession, on ajoute la misère éthique et spirituelle à la misère affective".
(Patrick Viveret)
Une démocratie ne fonctionne bien que si l’autre n’est pas simplement toléré, mais rendu nécessaire. « J’ai besoin de la différence de l’autre, de sa divergence, pour me nourrir moi-même. » Ça n’est plus simplement de la quantification démocratique, c’est de la qualité...
(Patrick Viveret)