Nous partageons tous cette planète pendant un court instant. A nous de décider si nous passons ce temps à nous concentrer sur ce qui nous sépare ou si nous nous engageons à faire ce qu’il faut - de façon soutenue - pour trouver un terrain d’entente, pour nous concentrer sur l’avenir que nous désirons pour nos enfants et pour respecter la dignité de tous les êtres humains.
Tout ceci n’est pas simple. Il est plus facile de se lancer dans une guerre que de faire la paix.
Il est plus facile de blâmer autrui que de s’examiner soi-même ; il est plus facile de voir ce qui nous distingue, plutôt que ce que nous avons en commun. Mais il faut choisir le bon chemin et non le plus facile.
Il y a une règle essentielle qui sous-tend toutes les religions : celle de traiter les autres comme nous aimerions être traités. Cette vérité transcende les nations et les peuples. C’est une croyance qui n’est pas nouvelle, qui n’est ni noire ni blanche ni basanée, qui n’est ni chrétienne ni musulmane ni juive. C’est une foi qui a animé le berceau de la civilisation et qui bat encore dans le coeur de milliards d’êtres humains.
C’est la foi dans autrui.
Nous avons le pouvoir de construire le monde auquel nous aspirons, mais seulement si nous avons le courage de prendre un nouveau départ.
Les habitants du monde peuvent cohabiter en paix.
Extraits des propos du Président Barack Obama, Université du Caire, Egypte, du 4 juin 2009