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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
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"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

La Neurographica, une ligne de liberté, une ligne de vie
Article mis en ligne le 26 janvier 2024

C’est Marie Pré qui m’a fait découvrir tout récemment cette pratique, bien intéressante.
La façon dont agit la Neurographica est étonnamment proche de la façon dont Marie Pré définit le mode d’action du mandala, dans sa vision de la neuro-pédagogie du mandala.

Outre cette façon originale d’aller à la découverte de nos sphères cérébrales inconscientes, il y a aussi une façon ludique de procéder, selon cette vidéo du Dr Pavel Piskarev, l’auteur de Neurographica, où il parle du deuxième atout de la méthode : la ligne neurographique mène là où l’on ne s’attend pas à la voir, et elle ne se répète sur aucune partie de son mouvement.

Je vous propose la vidéo ci-dessous. On peut la sous-titrer, notamment en français, mais dans une traduction automatique pas toujours très compréhensible.
C’est la raison pour laquelle je vous en présente ici des extraits que je trouve les plus significatifs.

Et puis, je vous invite à lire le texte "Reprogrammer votre cerveau et apaiser vos émotions grâce au dessin ?" que je présente en deuxième partie de cet article.
(Le texte original se trouve ici.)

A voir aussi le Site de l’Institut de Psychologie de la Créativité

Et "Neurographica offical"

INTRODUCTION

La méthode NeuroGraphics® aussi connue sous le nom de "dessin neurographique" ou "NeuroGraphica®" ou encore "méthode de Piskarev®", a été développée par l’artiste et psychologue Pavel Piskarev en 2014 (Docteur en psychologie, professeur, Toposophe, Architecte, Auteur, fondateur de l’Institut de psychologie de la créativité).

C’est une méthode visuelle de travail avec le subconscient, de réalisation et de transformation de la pensée qui génère de nouvelles connexions neuronales de manière harmonieuse. Cette méthode combine un ensemble d’approches psychologiques avec plusieurs techniques d’imagerie graphique. Elle allie la psychologie, les neurosciences, l’art et le dessin abstrait.

En Russie, la méthode NeuroGraphica est comparée à diverses pratiques corporelles et spirituelles telles que le yoga, la méditation, les techniques de respiration et le massage. Mais contrairement à elles, la neurographie donne un résultat stable, qui ne dépend pas des fluctuations du monde extérieur. Cela est possible du fait que l’attitude d’une personne face à la situation, aux personnes, à la vie, change et que la personne se met à percevoir la réalité avec harmonie dans l’âme et le corps.

(Pauline Faivre, Spécialiste" NeuroGraphica
)

Voir son article ci-dessous.


1. LA VIDEO DE PAVEL PISKAVEV

Pavel Piskarev, auteur de Neurographica, parle du deuxième atout de la méthode ! La ligne neurographique mène là où l’on ne s’attend pas à la voir, et elle ne se répète sur aucune partie de son mouvement.

Extraits

c’est une ligne de liberté, une ligne de vie.

Tu sais que les gens disent que Dieu travaille de façon de façon mystérieuse. Beaucoup de choses ne se déroulent pas comme nous l’avions prévu.
Notre grande idée est que nous pouvons négocier avec la réalité en conduisant notre vie dans une certaine direction. La ligne neurographique véhicule la même idée. Elle mène là où l’on ne s’attend pas à la voir, elle ne se répète sur aucune partie de son mouvement, elle ne se répète pas de la même manière le lendemain, ne répète pas le jour avant. Aujourd’hui est différent d’hier et demain sera différent d’aujourd’hui. La philosophie de la ligne neurographique en ce sens est la liberté, même par rapport à la personne qui trace la ligne.

Une ligne qui apparaît lorsque vous lâchez prise…

Nous sommes confrontés à l’adaptation à l’avenir, au défi de devoir nous adapter à de nouvelles conditions inattendues.
Une personne est mobilisée et vit avec intérêt lorsqu’elle a quelque chose d’inhabituel dans sa vie.
Cette ligne neurographique que je suis en train de dessiner en ce moment est inhabituelle pour moi, où va-t-elle ?j’ai sûrement une intention, je veux explorer le champ de l’espace sur ma feuille, je veux relier le point A au point B, je veux vivre selon mes plans.

A l’intérieur de nous il y a une énergie qui ne se montre pas elle-même si nous sommes liés par une structure, une énergie qui crée une sorte de chaos d’entropie intérieure et nous détruit si nous sommes trop orientés vers un but trop directs dans la façon dont nous nous déplaçons…
C’est facile de découvrir le potentiel de notre esprit lorsque nous commençons à faire des choses inattendues, peut-être même un peu dangereuse, lorsqu’une ligne comporte un risque.

Quand je trace une ligne, je respire. Il est très important de relier ce mouvement à mes sensations corporelles, il est très important de savoir comment mon corps réagit pour ne pas me précipiter lorsque je trace la ligne. J’attends que les effets corporels se déploient, je laisse les sensations et les effets émotionnels me rattraper.

Les personnes qui se précipitent sont trop attachées aux résultats. il faut tracer une ligne si lentement que les résultats de vos actions puissent avoir le temps de vous rattraper.
Cela ne concerne pas seulement les choses graphiques, il s’agit de la vie en général : beaucoup de gens se précipitent, transformant sans cesse l’environnement.
Mais pour obtenir des résultats de vos actions, vous devez arriver lentement à l’âge adulte.
Lorsque les parents donnent naissance à un enfant ils ne lui demandent pas qu’il devienne adulte, qu’il réussisse et qu’il soit efficace tout de suite, non ils prennent soin de l’enfant et le nourrissent.

La réalité matérielle a une sorte d’inertie.Cela signifie que nous avons besoin de temps pour surmonter cette inertie. Nous devons donner le temps à la vie, donner aux choses une chance de se dérouler, de se produire.

Dessiner une ligne neurographique signifie nourrir l’expérience qui est liée au sujet que nous définissons dans nos graphiques, dans notre dessin.

Pour moi, dessiner une ligne est simplement un plaisir, un plaisir d’expérimenter la vie, le plaisir d’être présent. La présence est profondément liée au sentiment d’être mobilisé. Je pense que c’est important d’être capable de ressentir du plaisir (même si nous n’avons pas de culture particulière à ce sujet).
Qu’est-ce que le plaisir ? Expirez quand vous tracez une ligne. Expirez, souriez, saluez ce qui sort de votre main main.

C’est comme ça que ça se passe dans la vie. Eurographica est une méthode étroitement liée à l’être. Avec une simple feuille de papier.

L’effet est dans mon état intérieur. Lorsque je commence à travailler sur un sujet difficile, je me sens tendu mais lorsque j’ai fini de le dessiner, je ne peux pas arrêter la sensation de plaisir. Je regarde mon thème, je ferme les yeux et j’essaie de me souvenir de ce que j’ai commencé et tout a déjà changé à l’intérieur de moi seulement parce que j’ai tracé une ligne neurographique. Ma réalité a changé. Ma configuration de réseaux neuronaux a changé. Un miracle s’est produit en seulement trois minutes.

On dit qu’il y a des gens qui ne dessinent pas mais où puise-t-on tant de force pour s’empêcher de dessiner ?
Dessinez votre ligne de vie. Tracez-la. C’est ainsi qu’on l’appelle maintenant.
Le miracle de l’art crée le miracle de la vie.


2. Reprogrammer votre cerveau et apaiser vos émotions grâce au dessin ?

C’est avec plaisir que je partage avec vous un article sur le fonctionnement de notre cerveau et les déclencheurs de nos émotions. Et surtout comment désamorcer certains (mauvais) réflexes émanant souvent de nos blessures d’enfance. Une technique douce qui en intéressera plus d’un(e) !

Le fonctionnement de notre cerveau :

Durant le 20ème siècle, les neurobiologistes estimèrent que le cerveau se formait et se développait uniquement pendant la pèriode de l’enfance. Aujourd’hui, il existe beaucoup de preuves scientifiques sur la plasticité cérébrale, c’est à dire la capacité du cerveau à se réorganiser par lui-même en formant de nouveaux réseaux neuronaux tout au long de la vie.
Les neurones se connectent en effet pendant les moments de concentration intense et quand on éprouve des émotions fortes. Lorsque les neurones communiquent fréquemment, la connexion qui les relie se renforce de telle sorte que les messages qui traversent cette mème connexion se transmettent de plus en plus rapidement pour que finalement des comportements (de l’ordre du conscient) deviennent des automatismes (de l’ordre de l’inconscient).
Par conséquent, souvenez-vous que lorsque vous vivez les mêmes émotions et pensées, vous construisez les réseaux neuronaux qui leur sont associés.

Nos pensées :

Si nos pensées sont liées à des peurs, à la colère ou à des doutes, alors notre cerveau est exposé a plus de réseaux neuronaux qui, restant ancrés, augmentent nos chances de revivre ces émotions a l’avenir.
Vous êtes-vous aperçu que vous pouviez réagir fortement a une situation ou parole particulière quasi automatiquement ? Plus tard, quand vous analysez votre réaction, vous pouvez vous étonner de sa rapidité et vous questionner sur sa légitimité. Là encore, vous êtes face à une connexion neuronale forte et ancrée qui s’exécute en moins d’une seconde et nous pousse à agir inconsciemment, par automatisme.

Le lien entre émotions fortes et blessures de l’enfance ...

La plupart des réactions et émotions négatives fortes que l’on éprouve à l’âge adulte sont en liens avec nos premières expériences infantiles.
Les souvenirs douloureux de l’enfant sont en effet stockés dans son cerveau. Les émotions dans l’amygdale et les souvenir factuels dans l’hippocampe. Le corps enregistre aussi des sensations psychiques liées aux situations vécues. Les mécanismes de défense psychologiques se créent très tôt chez le bébé. Par la suite, elles se mettent en route spontanément à l’âge adulte.
Le bébé peut mal vivre des situations qui peuvent nous paraitre anodines. Par exemple, l’absence du parent la nuit qui peut être terrifiante pour le bébé car il n’a aucune perspective du temps ni aucune possibilité de s’aider. Les souvenirs des trois premières années de vie ont l’impact le plus fort sur nous.
Ces premières mémoires perdurent cachées jusqu’à ce que l’on croise dans notre vie un élément, une personne ou situation qui ressemble à ce qui a causé notre vieille douleur à l’enfance.
L’amygdale perçoit cet élément comme menace. Il met alors en place une défense psychologique (par exemple, une forte colère, une forte peur ou un sentiment d’être indigne, etc.)

Emotion ... réaction ...

Chaque fois que vous ressentez une émotion négative forte qui vous perturbe, il s’agit de la réactivation d’une blessure ancienne. Elle se réactive car la charge émotionnelle associée n’a pas été exprimée ni apaisée. J’irai même plus loin en disant que l’inconscient essaie de recréer des situations qui nous font revivre cette blessure ancienne. Ceci afin de nous faire prendre conscience de son existence et nous donner l’opportunité de l’apaiser.
Malheureusement, Il est quasi impossible de se souvenir de nos premières blessures émotionnelles. On peut néanmoins les apaiser en travaillant sur une situation ou émotion difficile qui s’est manifestée au présent.

Enlever la charge émotionnelle

Dès lors, l’objectif est d’enlever la charge émotionnelle ancienne. Une charge dont on ne se souvient pas mais qui se manifeste aujourd’hui à travers une situation difficile.
Pour éviter que la situation se répète à nouveau et pour éviter de souffrir. il est nécessaire de travailler sur l’apaisement de l’inconscient. Le point d’entrée va être la situation présente.