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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
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"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

20 décembre 2022 • La COP 15 reconnaît le rôle des peuples autochtones. Le chaud et le froid…
Article mis en ligne le 12 janvier 2023
dernière modification le 6 février 2023

Cette mesure seule ne suffira pas à freiner l’extinction massive de la biodiversité.
Elle est néanmoins essentielle.

Greenpeace Belgium https://www.greenpeace.org/belgium/fr/blog/
20 décembre 2022

L’accord final du sommet de l’ONU sur la biodiversité, qui s’est tenu à Montréal, au Canada, a reconnu pour la première fois explicitement que les communautés autochtones constituaient la meilleure protection des richesses naturelles qui nous restent.

C’est un principe simple : les peuples indigènes sont les gardiens de la nature les mieux placés. Point. Si nous voulons que notre protection de la biodiversité soit efficace, elle doit passer par eux. Un modèle de conservation de la nature qui respecte les droits de ces peuples est indispensable. La prochaine étape, cruciale, sera de les financer directement.
Mais c’est la seule bonne nouvelle à l’issue de cette COP.

Ce qu’on a appelé “l’objectif 30×30”, qui consiste à protéger minimum 30% des espaces terrestres et des océans d’ici 2030, figure bien dans l’accord final. C’était une demande-clé de Greenpeace. Mais il s’agit pour l’instant d’une coquille vide, qui ne protège la nature que sur le papier. Le texte ne prévoit en effet aucune garantie d’interdiction des activités nuisibles dans les zones protégées.(...)

Finalement, un greenwashing très dérangeant transparaît dans cet accord. Il regorge de fausses solutions, qui semblent taillées sur mesure pour les entreprises. Les programmes tels que Nature-based Solutions et autres formes de compensations se sont invités dans les négociations de l’ONU du début à la fin. C’est un pari extrêmement dangereux pour notre avenir. Les scandales que nous observons aujourd’hui avec le marché des compensations carbone dans les dossiers climat ne doivent pas se répéter pour la biodiversité.(...)

En résumé, le succès de l’accord de Montréal reposera essentiellement sur les volontés des États. Les gouvernements du monde entier auront du pain sur la planche. Ils devront aller bien plus loin que ce que l’accord prévoit.

Côté belge, Zakia Khattabi, ministre fédéral de l’environnement, s’est engagée à Montréal à inclure la protection de la biodiversité dans tous les dossiers et secteurs de notre pays. Elle devra pour cela s’atteler à élaborer une stratégie belge en matière de biodiversité qui s’attaque réellement aux industries nuisibles et qui renforce la conservation de la nature, entre autres choses.