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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
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"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Muhammad Yunus
Article mis en ligne le 30 novembre 2016
dernière modification le 10 décembre 2016

"Les gens pauvres peuvent être comparés à des bonsaïs qui ne savent pas se développer. On leur reproche de ne pas être capables d’être entrepreneurs. En réalité, comme pour le bonsaï, la graine est de bonne qualité. Ils ont les capacités et l’énergie de devenir entrepreneurs. Le problème, c’est que l’on a planté la graine dans un pot de fleurs et, dans une société qui ne leur permet pas de grandir, ils restent pauvres alors qu’ils ont la même énergie et les mêmes capacités que n’importe quel homme ou quelle femme."
(Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix)

A propos de la microfinance :

Pour rappel, Muhammad Yunus est le fondateur de la microfinance au Bengladesh, un des pays les plus pauvres au monde.

Dans l’esprit de cette citation, la rnicrofinance est un outil de développement social essentiel dans les pays du tiers-monde. Elle permet à des familles pauvres d’avoir accès à des moyens financiers auxquels elles n’ont pas accès par l’intermédiaire du secteur bancaire classique. Ces prêts leur permettent d’obtenir un travail, des revenus et un certain stade de développement.

Un exemple : PAMF, Première Agence de Microfinance.

Des microcrédits aux populations rurales démunies en Afrique de l’ouest

PAMF (Première Agence de Microfinance) est basée au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Portée par les investissements d’Alterfin, l’institution croît d’année en année. Elle atteint aujourd’hui davantage de personnes exclues des services financiers, principalement en zone rurale.

PAMF a ouvert ses portes au Burkina Faso en 2006. La Côte d’Ivoire a suivi deux ans plus tard. Depuis 2014, Alterfin finance l’institution de microfinance qui a ainsi pu croître. Aujourd’hui, PAMF compte une dizaine d’agences et plus de 30.000 clients à travers les deux pays. 

Une présente rurale

Les clients de PAMF vivent principalement en zone rurale. 86% des financements sont, en effet, destinés à des activités agricoles au Burkina Faso et 60% en Côte d’Ivoire. PAMF a un profil très rural et touche une population qui n’a pas accès à des services financiers. En quelques années, l’institution s’est imposée dans les deux pays en tant que moteur de développement.

Des microcrédits durables

L’institution a une gestion de prêts extrêmement responsable. La sélection des clients, les montants octroyés et le rythme d’augmentation des montants prêtés sont effectués avec précaution afin d’éviter des remboursements difficiles ou un surendettement. Au cœur de sa méthodologie de prêt, se trouve la caution solidaire, des prêts octroyés à un groupe de personnes qui se portent garantes les unes les autres pour le remboursement. La responsabilité collective est ainsi valorisée et les risques pour PAMF sont considérablement réduits. La qualité de portefeuille exceptionnelle en atteste. 

Cette gestion durable et responsable fait de PAMF un acteur à haut potentiel social et avec un modèle économique viable.

TEMOIGNAGES

« Grâce aux microcrédits, nous pouvons évoluer »  

Lou Tra Irie fait partie d’un groupement de 97 femmes en Côte d’Ivoire qui cultivent du maïs, de l’arachide et des piments. Ensemble, elles ont reçu un crédit de PAMF pour acheter un moulin afin de transformer leur riz et leur maïs en farine. 
« Avec le moulin, nous produisons plus et pouvons subvenir aux besoins de nos familles. » nous raconte Lou Tra. « Nous allons demander un deuxième prêt pour installer une clôture pour que le bétail ne mange pas notre production et nous allons aussi construire un puits. Grâce aux microcrédits, nous pouvons évoluer. »

« PAMF m’apprend à mieux gérer mon salon de coiffure »

Kolo Soro est coiffeur dans la banlieue de Korhogo dans le nord de la Côte d’Ivoire. Avec son frère, il a reçu un microcrédit de PAMF pour arranger leur salon de coiffure. « Avant, il n’y avait pas d’agence de microfinance pour demander un crédit. C’était donc difficile pour les familles et les jeunes de lancer des activités professionnelles. Depuis quelques années, PAMF s’est installée dans la région et nous avons pu emprunter des petites sommes que nous remboursons tous les mois. PAMF m’apprend aussi à mieux gérer mon salon et nous avons aussi ouvert un compte d’épargne chez eux afin de ne pas dépenser tous nos revenus. »

« Les prêts sont adaptés aux saisons de récolte »

Cette évolution positive, Yardjouma Yeo la ressent lui aussi. Pêcheur et cultivateur de noix de cajou, c’est grâce aux microcrédits qu’il arrive à joindre les deux bouts. « La vie n’est pas facile, mais grâce aux microcrédits de PAMF, j’ai pu acheter des filets de pêche plus grands. Les prêts se font aussi selon la saison de récolte. Je rembourse mon prêt quand je vends mes noix de cajou. »

Voir aussi
https://www.alterfin.be/fr/nos-financements-dans-le-sud