L’image me touche beaucoup.
Contempler,
méditer...
Elle renvoie à un reportage très émouvant programmé il y a quelques semaines par ARTE.
Derrière l’exploit, un message politique
"Le défi à venir est réel pour nous et pour l’appareil", estime André Borschberg, l’un des deux pilotes aux commandes du Solar. C’est lui qui entame le périple jusqu’à Mascate, la capitale de l’Oman et première étape du vol. Pour son coéquipier resté au sol, Bertrand Piccard, le défi vient de l’inconnu. Le scientifique suisse, qui avait accompli le premier tour du monde en ballon sans escale en 1999, explique qu’en cas de problèmes, notamment pendant les étapes de traversée de l’océan, il faudra envisager toutes les solutions, "qu’elles soient techniques, humaines ou logistiques". Un site a été créé pour suivre en direct le parcours de l’avion [1]. Hormis les deux pilotes, plus de 120 personnes participent aux opérations. Elles assurent le suivi matériel pendant les escales et logistique depuis le siège de Monaco. Mais pour les deux hommes, le voyage va au-delà des prouesses techniques et délivre un véritable message politique : il sert à promouvoir les "énergies propres". Si ce tour du monde est réussi, il repoussera les limites du recours aux énergies renouvelables.
Peut-on parler d’avenir de l’énergie solaire ? Pour Claudia Kemfert, de l’institut allemand pour les recherches économiques (DIW) et Nina Scheer, députée sociale-démocrate au Parlement allemand, le décollage de l’avion solaire est un signal très fort envoyé au monde entier. Sa réussite s’explique par l’intérêt suscité dans les pays et relayé par les différents médias. ARTE Info vous propose de faire le point avec elles sur l’avenir de l’énergie solaire.
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