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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
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"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Retour d’Afghanistan
Article mis en ligne le 5 septembre 2021
dernière modification le 6 septembre 2021

Dès que je l’ai vue, cette photo m’a tapé dans l’oeil. Cette petite fille qui saute de joie évoquait pour moi tout l’enjeu de la situation des femmes et des filles confrontées à l’obscurantisme des talibans.

Et la structure de la famille est significative aussi : le père devant tenant un petit enfant par la main, la mère deux pas derrière, et la petite sautillante derrière.

Et puis j’ai appris que cette photo (de l’agence Reuters) avait fait un tabac, et circulé beaucoup sur les réseaux sociaux, donné lieu même à un interview de la famille rentrée en Belgique et de la gamine, qui a clairement expliqué pourquoi elle sautait de joie et dont tout le monde connait maintenant le prénom.
Bon ! ce n’est pas une raison pour renoncer à mon coup de coeur initial.

Je reprends donc la photo sur mon site en lui donnant un sens d’espoir - retrouvé pour la petite fille rentrée en Belgique - mais aussi à construire pour l’avenir de tout un peuple, qui pourra peut-être un jour aussi sauter de joie !

Qui sait !


Une fillette qui sautille de joie sur le tarmac belge : les coulisses de la photo qui a fait le tour de la Toile

Quelques jours après la publication de cette photo, le site de La Libre apportait ces précisions :
"Ce cliché a été énormément partagé sur les réseaux sociaux. Sur la photo, on aperçoit une fillette afghane Neha, heureuse et sautillante sur le tarmac de l’aéroport de Melsbroek."

La famille afghane est arrivée sur le sol belge, mercredi dernier via l’un des premiers vols d’évacuation. “Nous rendions visite à mes beaux-parents”, a expliqué Sayed Mujeen, à la VRT, qui était avec sa femme et ses quatre enfants en Afghanistan pour quelques jours de vacances.
Cette famille vit en Belgique depuis 7 ans environ. En rejoignant son pays d’origine, Sayed ne s’imaginait pas que la situation allait se détériorer aussi rapidement. "Je savais que si les talibans envahissaient Kaboul, nous ne pourrions pas revenir. J’ai réservé les billets d’avion pour que nous puissions rentrer en Belgique le 18 août. Nous n’avons jamais pensé que ça irait si vite.”
Pour la famille, il était difficile de rentrer dans l’aéroport bondé de Kaboul. “Dans l’aéroport, il y avait plus de quarante mille personnes. Normalement, ils auraient dû nous laisser passer, car nous avons un passeport belge, mais nous n’avons pas pu entrer. Ils m’ont montré leurs armes plusieurs fois”, explique le père de famille.
Grâce à la Belgique, la famille a reçu un point de contact avec une heure et un point de rendez-vous. Ils sont entrés dans l’aéroport via un bus. “Lorsque nous étions à l’aéroport, nous étions déjà à moitié soulagés.”
Ils ont alors réussi à décoller et ont transité vers Islamabad au Pakistan avant de pouvoir revenir en Belgique.
Le papa raconte ensuite que ce sont ses proches qui ont découvert le cliché qui allait faire sensation. “Les amis et la famille nous ont envoyé la photo de Neha. Ils ont reconnu notre fille.
(...)"

M.Ch
La Libre, Publié le 30-08-2021

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