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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
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"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Les obstacles pour trouver un travail
Article mis en ligne le 9 décembre 2016
dernière modification le 6 octobre 2017

Résultat de l’atelier "un visage, une histoire" avec les classes FLE* 2-FLE 3 chez Dora dorës.

En marge de l’exposition "Un visage, une histoire".

Quels sont les obstacles rencontrés par les migrants pour trouver du travail chez nous ?

 Les équivalences de diplôme, ça prend du temps pour les faire reconnaitre, beaucoup de temps et ça coute cher.
 Parce qu’on ne parle pas bien la langue, on n’ose pas aller vers les Belges, on a peur. - On a un sentiment de culpabilité : « c’est de ma faute si je n’arrive pas à m’intégrer ».
 Ma famille n’est pas ici : comment je fais pour la garde des enfants ?
 On ne sait pas où s’informer, comment savoir où aller pour s’informer (les cours, les règlementations, comment comprendre le pays). Qui peut nous dire ? En plus, la communication est difficile par manque de maitrise de la langue.
 Le fait de rester à la maison, ça isole de plus en plus… On finit par manquer de confiance en soi.
 Quand je me présente à un emploi, on me demande de l’expérience. Mais je n’ai pas encore travaillé. Comment je peux avoir de l’expérience ?
 Pour me motiver à m’en sortir, j’ai besoin d’être entourée, de soutien pour m’orienter, pour m’informer.
 Le climat est différent, il fait s’adapter.
 Il y a le racisme aussi.
 Il y a nos peurs et nos craintes…
 J’ai peur d’aller chercher un travail à cause de mon voile.
 Mon accent en français est un obstacle à la communication, ça m’énerve, ça me gêne et ça me fait perdre confiance.
 Avant tout, il faut apprendre le français : il faut savoir où trouver un lieu, il faut qu’il y ait de la place, ce n’est pas évident, ce n’est pas gratuit mais on s’accroche.
 A diplôme et expérience égaux, il nous semble qu’on préfèrera toujours un Belge à un étranger.
 La crise… Déjà les Belges ne trouvent pas de travail, alors nous…
 Se vendre, dire du bien de soi pour avoir un travail, chez nous, ça ne se fait pas.
 Le système de taxation est lourd pour un couple qui travaille et cela a des incidences sur le travail de la femme à l’extérieur.
 Quand je reste à la maison, même si j’adore ma famille, je perds ce que j’ai appris.
 Je ne peux pas construire de liens sociaux parce que je suis isolée.