Bandeau
LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Fairphone, un smartphone "équitable"
Article mis en ligne le 24 janvier 2014
dernière modification le 23 janvier 2014

Inventeur du premier smartphone équitable, un designer néerlandais aspire à ’changer le monde’ avec son ’fairphone’, un projet mûrement réfléchi doublé d’un sacré pari.

Au départ, Van Abel, 36 ans, s’est intéressé au coltan, un minerai dont l’exploitation en République démocratique du Congo nourrit l’un des conflits les plus meurtriers depuis la deuxième guerre mondiale. Comme le coltan sert d’abord à la fabrication des portables, il a rapidement pensé à élargir son spectre pour construire lui-même un smartphone en respectant des ’valeurs’ sociales et écologiques tout au long de la chaîne de production.

Le fairphone se veut ainsi une sorte d’Iphone dont les ouvriers auront été mieux payés et les composants mieux contrôlés à travers une ONG qui s’assure que les gisements ne sont pas sous la coupe des seigneurs de guerre. Il doit en plus être moins gourmand en énergie, plus facilement réparable et recyclable, tout en étant ’de qualité’, sachant que le ’100 % fair est impossible vu la complexité du produit’.

Il a pris un sacré risque en finançant en partie son projet par les précommandes. Quinze mille personnes ont déjà acheté son portable sur Internet, sans jamais l’avoir vu. ’Ma responsabilité est énorme. Si l’usine qui fabrique l’appareil est engloutie par un tremblement de terre, je vais devoir les rembourser une par une. Quand j’y pense, je n’arrive pas à dormir’, explique-t-il. L’usine se trouve en Chine, un choix assumé par Van Abel qui dit vouloir ’changer le système là où il est le pire’.

(AFP)

VOIR >>