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Michel Simonis

L’Union des Progressistes Juifs de Belgique qualifie de génocide la situation à Gaza 
Article mis en ligne le 23 décembre 2024
dernière modification le 3 janvier 2025

"C’est vraiment un peuple qu’on assassine"

L’Union des Progressistes Juifs de Belgique qualifie de génocide la situation à Gaza : "C’est vraiment un peuple qu’on assassine"
https://www.rtbf.be/article/l-upjb-se-positionne-sur-le-genocide-en-cours-a-gaza-c-est-vraiment-un-peuple-qu-on-assassine-11481395

Génocide. "Pour qui est issu d’une famille juive décimée par un autre génocide commis il y a 80 ans, l’utilisation ou non de ce terme a une résonance particulière", lit-on dans le dernier communiqué de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique (UPJB).

Pourtant l’organisation juive a décidé, après plus d’un an de guerre à Gaza de qualifier ce qui s’y passe de génocide.

Cette association bruxelloise francophone a été formée en 1969 par des membres du mouvement communiste belge d’orientation marxiste et trotskyste. Elle ne siège pas au sein du Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB) et affiche des positions pro-palestiniennes. 

Sa décision fait notamment suite aux prises de position des "grandes associations de droits humains qui sont souvent notre boussole pour ce qui concerne le droit humanitaire international", lit-on dans son communiqué.

À lire aussi
Un "génocide" serait en cours à Gaza : que dit le droit international ?

Le 12 décembre 2023, la Fédération internationale pour les droits humains publiait cet appel à la communauté internationale "d’arrêter le génocide en cours". 
Ce 5 décembre 2024, c’est Amnesty international qui produit un rapport de 300 pages qui affirme : "Israël commet un génocide contre la population palestinienne à Gaza". Et plus récemment, le 19 décembre, le rapport d’une autre ONG spécialisée dans l’observation du respect des droits humains, Human Rights Watch (HRW) accuse Israël de commettre des "actes de génocide" dans la bande de Gaza en restreignant délibérément l’accès à l’eau des Palestiniens.

"On ne peut plus tourner autour du pot, c’est vraiment un peuple qu’on assassine."
Henri Goldman, membre de l’UPJB

"Ça ne nous fait pas plaisir, mais ce qui se passe à Gaza ne peut plus passer pour des dommages collatéraux d’une guerre contre le terrorisme", estime Henri Goldman, membre de l’UPJB. "Par exemple, quand on détruit systématiquement tous les réseaux d’approvisionnement en eau potable, quand on fait obstruction à toute aide humanitaire significative, on ne peut plus tourner autour du pot c’est vraiment un peuple qu’on assassine".

En ce 23 décembre, "l’UPJB joint sa voix à celle d’autres associations pour dénoncer cette entreprise effroyable."

Une communication couplée de recommandations : "il est temps que l’Union européenne mette en œuvre des sanctions et des moyens de pression effectifs, notamment en interdisant les ventes d’armes et en mettant fin aux partenariats économiques avec Israël", indique-t-on du côté de l’UPJB.

Lire la tribune du conseil d’administration et des membres de l’UPJB, publiée le 23-12-2024 dans La Libre, ainsi que les liens vers les autres articles sur le sujet (Voir ici, en P.-S.), sur mon Blog de Larcenciel.

L’Union des Progressistes Juifs de Belgique se joint à la dénonciation du génocide commis par Israël à Gaza.

Aujourd’hui, nous joignons notre voix à celle d’autres associations pour dénoncer cette entreprise effroyable. Malheureusement, la reconnaissance de plus en plus large qu’Israël commet bien un génocide à Gaza ne suffit pas à l’arrêter ou le freiner.

En juillet 2024, The Lancet estimait à 186 000 le nombre de morts dus à l’offensive israélienne. Il faut en convenir : l’accusation de génocide est fondée.

Jusqu’à aujourd’hui, l’UPJB n’a pas utilisé le terme de "génocide" pour qualifier les massacres commis par Israël à Gaza. Pourtant, depuis un an, ce terme s’est largement répandu dans le mouvement de solidarité avec la cause palestinienne et, pour beaucoup de nos membres, il s’imposait comme une évidence.
Mais, pour d’autres membres, ça n’allait pas de soi. Pour qui est issu d’une famille juive décimée par un autre génocide commis il y a 80 ans, l’utilisation ou non de ce terme a une résonance particulière.

LIRE LA SUITE sur La Libre (23 décembre 2024) ou sur mon Blog.