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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

4.3 JOY, un site pour informer les enfants et leurs parents

4. pistes de solution - 1 Enfance
JOY, un site pour informer les enfants et leurs parents

Article mis en ligne le 4 septembre 2020
dernière modification le 5 septembre 2020

"Les enfants paient un prix trop élevé durant cette crise sanitaire. Problèmes de· sommeil, troubles anxieux et de l’humeur, perte et augmentation de l’appétit, problèmes de motivation scolaire et de concentration ... ce sont des symptômes inquiétants, que les plus vulnérables rencontreront plus fréquemment..." (Delphine Jacobs, pédopsychiatre)

JOY, un site pour informer les enfants et leurs parents

"Les enfants paient un prix trop élevé durant cette crise sanitaire. Problèmes de· sommeil, troubles anxieux et de l’humeur, perte et augmentation de l’appétit, problèmes de motivation scolaire et de concentration ... ce sont des symptômes inquiétants, que les plus vulnérables rencontreront plus fréquemment", soulève Delphine Jacobs, pédopsychiatre.

Quant aux mesures prises pour endiguer la propagation du virus, "il est indéniable qu’elles ont un impact sur les émotions et le bien-être des enfants et des jeunes", ajoute Ann De Guchtenaere, secrétaire générale de la European Academy of Pediatrics et présidente de l’Académie belge de pédiatrie. "Les chiffres montrent l’importance d’une information correcte pour réduire l’anxiété et les peurs et permettre de rétablir l’équilibre."

***Un soutien positif

Soutenue par l’Unicef Belgique, la Commission nationale des droits de l’enfant et le Délégué général aux droits de l’enfant a lancé la plateforme JOY. Destinée aux enfants, adolescents, parents, professeurs et prestataires de soins à l’enfance et à la jeunesse, cet outil se veut être une plateforme "de soutien positif sur laquelle ce public peut trouver des informations claires et scientifiquement étayées sur la Covid-19 et les enfants, afin d’apporter des réponses aux questions qui se posent et de tisser du lien entre les initiatives existantes.
"Nous ne devons pas seulement considérer les risques· d’infection, mais aussi rechercher un bon équilibre. Car le sport, l’école, les loisirs, les amis et la famille sont des aspects cruciaux pour le développement sain d’un enfant", motive Delphine Jacobs.
La campagne, soutenue par les différents gouvernements, entend enfin créer un "réflexe des droits de l’enfant" qui implique que leur intérêt supérieur soit examiné et pris en compte dans chaque prise de décision qui les concerne.

Valentine Van Vyve, La Libre, 1er août 2020


Les inégalités d’accès aux soins de santé s’accentuent en Belgique
• Une étude de l’Observatoire social européen pointe les difficultés des plus vulnérables.
L es inégalités s’accentuent au niveau de l’accès aux soins de santé en Belgique, selon une étude publiée jeudi par l’Observatoire social européen (OSE) pour le
compte de l’Institut national d’assurance maladieinvalidité (Inami). Ainsi, les 20\1\ de personnes ayant les revenus les plus faibles sont beaucoup plus susceptibles d’avoir des besoins en soins médicaux non saLisfaits que les personnes ayant des revenus plus élevés, en raison du coût de ces soins. L’étude pointe également que, comparativement aux autres pays européens, le système de santé belge est relativement peu performant conœrnant l’accès aux soins de santé des sous-groupes de population défavorisés.
"Ce sont principalement les personnes les plus vulnérables sur le plan socio-économique qui souffrent de besoins en soins de santé non satisfaits : 6,7 % des personne » appartenant à la catégorie des revenus les plus bas connaissent des besoins en soins médicaux non satisfaits en raison du coût. Ce pourcentage est proche de ’Zéro pour plus de la moitié de la po-
pwation aux revenus les plus élevés-, expliquent les chercheuses de l’OSE, Rita Baeten et Sophie Cès,
Faible couverture
La forte augmentation du taux de besoins en soins de santé non satisfaits chez les personnes aux revenus les plus faibles est particulièrement préoccupante : de 4,1 % en 2011, il passe à 6,7 % cn 2017.
La proportion de personnes ayant des be- ·
soins médicaux non satisfaits est nettement plus élevée en Wallonie et à Bruxelles qu’en Flandre.
La couverture des frais d’hospitalisation par l’assurance maladie obligatoire est très faible en Belgique par rapport aux autres pays de 11JE. Certains patients reportent des soins hospitaliers afin de ne pas aggraver leur endettement
Enfin, l’enquête révèle
qu’avec la pandémie de Covid-19, les conséquences financières peuvent s’avérer dramatiques pour les patients en cas d’hospitalisation prolongée.
En conclusion, la complexité du système de santé belge - observée à tous les niveaux- constitue un frein additionnel non négligeable pour accéder aux soins · de santé. Avec la numérisation progressive des services sociaux, administratifs et de santé, cette complexité tend à s’accroître eneore davantage. (Belga)