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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Vous avez dit "Villes intelligentes" ?
Article mis en ligne le 20 octobre 2018
dernière modification le 27 octobre 2018

le concept de Smart City, fort à la mode, serait déjà dépassé.
A dire vrai, ce n’est pas un concept nouveau, puisqu’il a émergé il y a une vingtaine d’années.
Le terme Smart City est souvent assimilé au paysage urbain, alors que près de 50 % des communes wallonnes se trouvent en milieu rural.

Les activités d’une commune ne s’arrêtent pas seulement à sa frontière administrative, puisqu’elle est amenée à interagir avec les entités voisines.

Pour correspondre davantage à ces réalités, des nouvelles notions apparaissent. On parle alors de Smart Ruralité, Smart Village, Smart Territories, ou encore Smart Region.

Pour le Smart City Institute, peu importe le terme utilisé ! Ce qui compte vraiment, c’est toute la dynamique qu’il révèle.

Au Smart City Institute, nous aimons parler de territoire durable et intelligent. Mais qu’entend-on par là ? Selon nous, penser la ville (ou le territoire) de demain, c’est avant tout revoir notre façon de vivre mais aussi d’interagir avec notre environnement afin d’apporter une réponse durable aux grands défis sociétaux de notre époque : augmentation de la population urbaine et de la pauvreté, vieillissement de la population, dérèglement climatique, révolution numérique, globalisation, crise alimentaire, etc.

Concrètement, la ville intelligente, à travers divers projets, visera donc à réinventer nos comportements au quotidien : par exemple la façon de nous déplacer, de transporter des marchandises, de valoriser nos déchets ou de consommer et produire de la nourriture. Elle se veut aussi plus inclusive, en cherchant à recréer du lien entre les citoyens, mais aussi entre le citoyen et le pouvoir décisionnel. Elle fait donc appel à l’intelligence collective pour réfléchir et repenser son territoire, s’assurant ainsi de mobiliser l’ensemble des acteurs de la société. Bien entendu, il est important de souligner que l’objectif ultime, à travers la mise en place de tous ces projets, est d’assurer non seulement la durabilité du territoire, mais aussi le bien-être du citoyen.
Quelle place pour la technologie, et notamment le digital, dans tout ça nous direz-vous ? Dans notre vision, elle y occupe la place de facilitateur, c’est-à-dire qu’elle représente, pour nos territoires, un moyen d’atteindre leurs objectifs de durabilité, et de développer des villes où il fait bon vivre. Trop souvent perçue comme accentuant la fracture numérique, elle peut au contraire représenter, si elle est bien encadrée et utilisée, un nouveau moyen pour créer du lien et améliorer l’inclusion sociale. En outre, plus nous maîtriserons une technologie, plus il nous sera aisé de faire des choix concernant son utilisation et le modèle de ville que nous voulons voir émerger.

Découvrir le Guide Pratique de la Smart City sur www. GuideSmartCity.be

VOIR http://www.lalibre.be/economie/digital/smart-city-un-terme-depasse-5bc88178cd70e3d2f62fe7a9