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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Réflexions coronavirales (30 mars 2020)
Article mis en ligne le 30 mars 2020
dernière modification le 11 avril 2020

Ce matin j’ai attrapé un mot.

J’ai pensé : “de trois choses l’une :
 ou bien j’ai le virus et je dois, à tout prix, éviter de le refiler à quelqu’un d’autre.
 ou bien j’ai le virus avec des symptômes, et je dois en plus trouver le moyen de me soigner.
Intelligemment, trouver le juste traitement.
 ou bien je n’ai pas le virus et je dois à tout prix éviter de l’attraper.”
Le voilà, ce mot qui m’a sauté à l’assaut de mes neurones : attraper !
Pour prendre quelque chose, pour l’attraper, il faut faire un geste.
En fait, ce mot veut dire que pour éviter le virus, je ne dois pas seulement rester passif, mais éviter de faire quelque chose. C’est donc un acte, une action, volontaire ou par inadvertance. J’aime bien ce mot inadvertance, qui vient de Salomon Selam : un accident par inadvertance, c’est vraiment trop bête mais on peut l’éviter en étant simplement vigilant, conscient. On pourrait dire maintenant "dans la pleine conscience”.
Eviter d’attraper le virus, c’est simplement être activement vigilant, donc éviter de faire quelque chose : sortir, aller au contact, faire semblant de rien, faire comme avant…

Si tout le monde était conscient de cela, le confinement serait quelque chose de positif.
Pas seulement subir passivement, mais considérer que c’est un geste à la fois auto protecteur et social, une action génératrice de solidarité, de convivialité. Paradoxal, n’est-il pas ?

Par contre, attrapez-moi le virus de la solidarité et de la bienveillance.
C’est une manière de construire l’avenir sur de nouvelles bases, qui vont nous être bien nécessaires, car ceci n’est qu’un signal avant coureur d’une planète aux abois.

Michel Simonis, 21 mars 2020

J’ai ajouté une note en Post-Scriptum (daté, lui aussi du 21 mars, donc dépassé quelques semaines plus tard). Mais il fallait aussi que je parle en plus de Cuba. Et comme il y a beaucoup à dire, j’ai remis en route mon blog, un peu en panne depuis un an. Et je vous invite à y aller voir quelques nouveaux articles (déjà plus de 15 articles, ce 10 avril)
https://larcenciel-msimonis.blogspot.com/2020/03/coronavirus-une-equipe-de-medecins.html. C’est un article qui, au passage, vous ouvrira d’autres horizon, notamment sur l’Interféron cubain qui peut renforcer le système immunitaire contre le coronavirus...