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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Edito d’automne. Sommes-nous tétanisés ?
Article mis en ligne le 8 octobre 2014
dernière modification le 29 décembre 2017

Ce qui, en tout cas, nous tombe dessus est de nature à nous secouer les puces.

Dans mon vocabulaire, le mot crise est en passe de devenir peu à peu obsolète.
Pourtant, la convergences de diverses crises commençait à faire sens : la crise environnementale, la crise financière, la crise sociale et la crise spirituelle pouvaient être considérées comme différentes facettes d’une seule et même crise. C’est ce que mettait jadis en avant le fameux "Symposium" (dont la première version datait de 2004) que j’avais présenté à différentes occasions, bel outil qui nous venait des Etats-Unis, et qui, comme par hasard, ne parlait pas de la crise financière (qui n’a, il est vrai éclaté qu’en 2007 mais qui était déjà bien visible avant cette date pour qui avait des yeux pour voir...).

Va-t-il falloir remplacer le mot "crises" par autre chose ?

C’est de chocs et de ruptures qu’il va s’agir...
J’entend que les gens sont plus que jamais anxieux, déprimés, insomniaques, parce que, semble-t-il, ils se demandent quel avenir pour eux et leurs enfants, parce qu’en tout cas ils ne voient pas vers où on va. On peut les comprendre...

Coup sur coup, j’ai lu et entendu des choses étonnantes et convergentes sur ce qui se prépare dans notre monde, sur notre planète. Si nous osons soulever un peu nos oeillères (les enlever serait trop dangereux, d’un coup...), nous pourrions voir un énorme vide de connaissance, un trou noir béant ouvert devant presque tout les décideurs. Ceux qui savent ne savent plus, ou dorénavant, ils font semblant.

Au même moment, je découvre le livre de Paolo Servigne, j’entend Patrick Lagadec à la télévision, je trouve une page insolite sur Cuba dans mes "Arbres de perles", et juste après, je découvre l’histoire de burgers végétariens de "La vie est belle". J’amalgame le tout, je secoue un peu et cela fait sens.
En même temps, j’attends la parution d’un livre clé de Jeremy Rufkin qui se fait attendre...
Je vous en parlerai bientôt.
Et dans le voisinage des "chocs", apparait aussi le Cheikh Khaled Bentounès, mais cela, c’est une autre histoire que je raconte dans un autre article.

Alors, je vais commencer par faire écho à ce remarquable analyste que j’ai entendu la semaine dernière, Patrick Lagadec. Voir l’article...

Et puis je vais me référer à ce passionnant connaisseur du monde agricole, Paolo Servigne et son livre "Nourrir l’Europe en temps de crise". Voir l’article...

Et puis je donnerai la parole à l’image, celle d’un pays qui a connu ce que nous allons sans doute bientôt connaître et qui a été contraint d’inventer de nouvelles solutions inédites, inouïes, impensables : Cuba. A nous d’en tirer exemples et leçons. D’un documentaire de près d’une heure, j’ai extrait 25 minutes qui concernent l’agriculture : les jardins urbains, les pratiques durables, la distribution dans les campagnes. Voir l’article dans mes Coups de coeur vidéo et la vidéo que j’ai mise dans mes "Arbres de perles".

Enfin, à Valériane, j’ai repéré de bonnes choses fabriquées par "La vie est belle". Rentré chez moi, j’ai voulu en savoir plus sur cette petite société flamande. Et j’ai été séduit par leur histoire autant que par la qualité de leurs produits. Une belle illustration de ce nouveau monde de l’alimentation "non industrielle" qui est en train de se construire chez nous. Voir l’article...

Dans cet ordre-là, c’est aller du global au local, mais on peut faire le contraire, commencer par le concret local et aller vers la vision globale...

Bonne lecture...
MS