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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
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"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Terral, une contribution à la sécurité alimentaire au Sénégal
Article mis en ligne le 29 juin 2014
dernière modification le 3 juillet 2014

 Un exemple de contribution de la coopérative Alterfin : Riz made in Sénégal
 Qu’est ce qu’Alterfin ?
 Devenir coopérateur

1. Terral

Le Sénégal importe 70% de son riz alors que la consommation de riz frôle 90 kilos par personne et par an. Pourtant, la production de riz y est bien présente.

Que se passe-t-il ?

Le riz cultivé au Sénégal est essentiellement issu d’exploitations familiales, Ce riz local a du mal à quitter les zones de production : 75% de ce riz y est en effet consommé localement, et n’atteint pas les grandes villes, Or, la demande de riz dans les villes, comme dans le reste du pays, est croissante. Afin de répondre à cette demande, du riz asiatique est importé en masse.

Au Sénégal, la plus importante zone de production se trouve au nord du pays, dans la vallée du fleuve Sénégal. Les rendements (6 tonnes/ha) sont parmi les plus élevés au monde. De plus, les maladies sont rares et la seule menace importante provient des oiseaux granivores.

La grande majorité des exploitants dans la vallée sont des producteurs familiaux (36.000) qui cultivent sur des surfaces plutôt réduites (moins d’un ha). Par leurs besoins hydrologiques, ces producteurs se sont regroupés dans des unions Ils sont organisés autour des complexes d’irrigation, constitués d’une digue de ceinture qui protège les cuvettes, des stations de pompage et d’un réseau de canaux d’irrigation et de drainage.

Création de Terral

C’est dans ce contexte que Durabilis, compagnie belge d’investissement social, a créé Terral en 2011. En deux ans, Terral a déjà pu démontrer que le riz local vaut en tous points de vue le riz importé. Son grand défi reste d’augmenter la production afin de limiter les importations. On parle ici d’un enjeu stratégique pour la sécurité alimentaire nationale.

Terrai transforme et commercialise du riz blanc issu de petites exploitations locales, mais offre aussi son appui technique et financier durant tout le processus de production.

Terrai crée le lien entre 700 producteurs familiaux et le marché, tout en garantissant la qualité du produit à travers un programme d’assistance technique et un suivi continu. Les producteurs font aussi appel à une des plus grandes Institutions de Microfinance du pays pour le financement de la production du riz, la logistique, la main d’œuvre.

Contribution d’Alterfln

Le prêt octroyé par Alterlin à Terrai s’élève à 250.000 euros, Cette somme sert à acheter le riz aux petits agriculteurs pour ensuite, le transformer et le commercialiser.

Le but principal de Terrai est de réussir à vendre le riz local à un prix juste de manière à assurer une vie décente aux petits producteurs. Même si Terral n’a pas de certification ’commerce équitable’, la petite société défend néanmoins les valeurs du secteur, également chères à Alterfin. En soutenant Terrai, Alterfin confirme son soutien au développement de l’agriculture familiale durable, Alterfin espère ainsi contribuer à la croissance de la production de riz sénégalais pour les Sénégalais !

2. Qu’est-ce que ALTERFIN ?

Alterfin est un investisseur social qui, depuis 1994, mobilise du capital en Belgique afin de l’investir dans les pays en voie de développement via des institutions de microfinance et des associations de producteurs liées au commerce équitable.

Photo Alterfin
Tim Driven

Investir dans la microfinance et le commerce équitable

Alterfin a pour objectif de contribuer à la construction d’un réseau financier accessible aux groupes socialement et économiquement défavorisés dans les pays en voie de développement qui n’ont que rarement accès à des ressources financières. Pour réussir cet objectif, Alterfin mobilise du capital en Belgique pour l’investir dans le Sud.

Afin de mobiliser du capital, Alterfin propose de souscrire à des actions. Avec ce capital, Alterfin peut réaliser sa mission sociale en finançant des institutions de microfinance et des associations d’agriculteurs et producteurs liés au commerce équitable.

Alterfin octroie des prêts aux institutions de microfinance (IMF) en Amérique latine, Afrique et Asie, qui à leur tour font des micro-crédits (entre 50 et 1.500 euros) aux petits entrepreneurs et agriculteurs locaux.

Ces organisations offrent des services d’épargne et de crédit à des dizaines de milliers d’agriculteurs et petits entrepreneurs locaux. Grâce à ces prêts, les agriculteurs et entrepreneurs peuvent démarrer ou développer leurs activités.

En savoir plus sur la microfinance

3. Devenir coopérateur d’Alterfin, c’est faire la différence pour des milliers de paysans et petits producteurs dans le Sud.

Vous pouvez bénéficier :
 d’une réduction d’impôt
 d’un dividende
 d’une exonération de précompte mobilier sur les premiers 190 euros de dividendes

Les parts d’Alterfin

Les parts de la coopérative constituent le produit d’investissement le plus important pour Alterfin et les partenaires dans le Sud. Le capital d’actions d’Alterfin représente un socle de financement stable à partir duquel les crédits et garanties peuvent être octroyés.

Il existe deux types d’actions :
 les actions à 62,50 euros pour les personnes physiques et équivalents (par exemple : associations temporaires de fait)
 les actions à 250 euros pour les personnes morales (sa, sprl, asbl, etc.).

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