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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Marie au clair de la lune
Marie Daune, de Zap Mama
Article mis en ligne le 20 septembre 2007
dernière modification le 14 août 2009

Quelques phrases de Marie Daune, lors d’un entretien avec Sophie Lebrun [1], à l’occasion de la sortie de son dernier disque "Supermoon" [2].

• Je n’ai jamais voulu être superstar, je préfère mener une vie tranquille, telle une lune : me cacher par moments, et parfois donner un croissant de moi-même. Pour moi, le public est le soleil, et je ne brille que quand il me regarde ; quand les spots sont éteints, je suis un individu comme tout le monde. (...) "Ce qui me vient se reflète" : en tant qu’artiste, je me fais le miroir du bonheur des gens, de l’amour que je reçois d’eux, et je leur en redonne.

• Je me sens très femme, et liée aux autres femmes - or je pense que ce monde a besoin de femmes. Du coup, le nom "Zap Mama" prend sa maturité : je n’ai jamais su pourquoi je voulais ce nom "Mama", mais là je le comprends. La mama "porte" pour tout le monde. Parfois, je dis au public : envoyez-moi votre tristesse, vos émotions négatives, je vais les transformer. Mais j’ai besoin, moi aussi, de me nettoyer. Par le contact avec la nature, en particulier : je peux méditer, prier, en observant un arbre. J’ai la chance d’avoir été éduquée en appréciant une simple fleur, la vie qu’elle véhicule.

• "Princess Kesia" : cette chanson est née le jour où ma fille est descendue et m’a regardée autrement, où sa voix, son attitude a changé (ce "bonjour" sur un ton froid !). L’adolescente était là, la petite fille s’en allait. Elle-même lui disait au revoir, sans s’en rendre compte, en pleurant, en riant, en se demandant ce qui lui arrivait. C’est triste et beau, ce changement, on n’en parle pas assez. Et moi, ça m’a aussi rendue plus mature.

• La Belgique, c’est un paradis pour tout ce qui est social et confort de vie. Quand j’entends les Wallons et Flamands qui se disputent, je me dis que c’est parce qu’ils s’ennuient, tout est trop bien, alors ils cherchent quelque chose de gâté...